Brève
Violences policières encouragées par le gouvernement
Aux prises avec un mouvement lycéen qui se développe dans la foulée de celui des gilets jaunes, le ministre Blanquer dénonce une « violence qu'on a jamais vu ». Mais il ne s'alarme pas des violences commises par les forces de « l'ordre ». Pourtant au moins trois lycéens sont à l'hôpital victimes de tirs de flashball (dans la banlieue d'Orléans, le Val-d'Oise et à Grenoble), dont deux gravement atteints à la tête.
À les entendre, les partisans de ce prétendu « ordre » social ont horreur de la violence. Mais face à la contestation populaire, plutôt que de donner satisfaction, ils lâchent CRS et gendarmes mobiles armés et rendent hommages sur hommages à leur « courage ». En fait le gouvernement justifie à l'avance le déchaînement de la violence policière samedi prochain, le 8 décembre.