Brève

« Voler en grand et restituer en petit, c’est la philanthropie » (Paul Lafargue)

« Voler en grand et restituer en petit, c’est la philanthropie » (Paul Lafargue)

Bernard Arnault a sorti cinq malheureux millions d’euros, pour l’achat de masques, acheminés depuis la Chine. Lors de l’incendie de Notre-Dame, celui dont la fortune dépasse les 100 milliards avait débloqué 200 millions d’euros. Pour comparer, son île privée au Bahamas vaut 35 millions de dollars, son jet privé 52 millions et son yacht « Symphony », avec héliport, piscine à fond transparent et terrain de golf, 130 millions d’euros.

Avec la production de gel hydro-alcoolique dans trois usines du groupe LVMH, Bernard Arnault se paye, finalement pour pas cher, un lifting moral. Le décalage entre son immense fortune et sa « générosité », calculée et mise en scène, est dérisoire. Le multi-milliardaire pleurniche en déclarant « quoi qu’on fasse, on est critiqué ». Pauvre homme… riche !

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