Whirlpool : Macron tente d’assurer le service après-vente de sa politique23/11/20192019Brèves/medias/breve/images/2019/11/Lupo_Qui_commande.jpg.420x236_q85_box-0%2C52%2C560%2C368_crop_detail.jpg

Brève

Whirlpool : Macron tente d’assurer le service après-vente de sa politique

Illustration - Whirlpool : Macron tente d’assurer le service après-vente de sa politique

Macron est retourné sur le site de Whirlpool, où il avait promis durant sa campagne présidentielle le maintien du site et des emplois. Depuis cette promesse, des millions de fonds publics ont été captés par un repreneur véreux qui est parti sans laisser ni adresse ni les clés du coffre. « Est-ce que cela a été un échec ? » a demandé, faussement naïf, Macron. « Oui », a-t-il concédé, ajoutant aussitôt que ce n’était pas son échec à lui, mais la faute à pas de chance. La blague a un goût saumâtre pour les ouvriers de Whirpool, et plus généralement pour tous les licenciés ou futurs licenciés du pays. Plus généreux de bons mots qu’en emplois, il a dit qu’il se considère « dans le même navire que les salariés ».

Son délire de capitaine de pédalo en campagne ne trompe personne. Il illustre tout au plus que ce ne sont ni lui ni son gouvernement qui décident, mais les capitalistes.

Partager