Soutien à la grève des aides-soignantes des Opalines (Fourcherans – Jura)20/04/20172017Communiqués/medias/communique/images/2017/04/foucherans-opaline-france3.jpg.420x236_q85_box-0%2C0%2C1024%2C576_crop_detail.jpg

Communiqué

Soutien à la grève des aides-soignantes des Opalines (Fourcherans – Jura)

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Capture d'écran France 3 Bourgogne-Franche-Comté

Les aides-soignantes des Opalines à Foucherans sont en grève depuis le 3 avril.

Dans cet Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD), sur 16 aides-soignantes, seules 8 ont un CDI. Ce sont ces aides-soignantes titulaires qui se sont mises en grève, bientôt rejointes par des personnels du ménage et de la cuisine.

Elles dénoncent leurs conditions de travail qui sont aussi les conditions d’hébergement des personnes âgées, et revendiquent du personnel en plus (l’embauche de 4 aides-soignantes) et des augmentations de salaire (100€ net en plus pour des salaires qui sont à 1250€ net actuellement pour les diplômées, primes de dimanches incluses).

Ces aides-soignantes ont chacune 11 toilettes à faire chaque matin, ce qui leur laisse seulement ¼ d’heure pour la toilette, le lever, l’aide à la prise du petit déjeuner et des traitements, et la réfection du lit de chaque résident.

La Direction de l’établissement rogne sur tous les budgets : alors que les résidents paient 2500€ par mois, 3€ par jour et par personne seulement sont consacrés à l’alimentation, au point que certains ont dû protester car ils avaient faim. Le budget des gants étant rapidement épuisé, les aides-soignantes sont parfois obligées de faire les toilettes avec des sacs poubelles aux mains pour éviter les contaminations bactériennes.

C’est à ce prix que les familles Mennechet et Peculier, propriétaires du groupe SGMR les Opalines, 400ème fortune de France en 2016 avec 150 millions d’euros, ont augmenté leur fortune de 25% en un an !

Je soutiens totalement ces salariées, leur lutte et leurs revendications. Elles ne veulent plus faire leur travail dans ces conditions inhumaines et elles ont raison.

 

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