La Poste Hésingue

Un licenciement particulièrement révoltant

Brève
17/03/2024

La semaine dernière, une factrice marocaine travaillant à Hésingue a été licenciée, le jour où son titre de séjour prenait fin. Elle avait pourtant fait toutes les démarches nécessaires à son renouvellement, et ce depuis janvier. Elle est dans son bon droit, car la loi prévoit que tous les droits des salariés sont maintenus pendant 3 mois après l’expiration du titre de séjour. La Poste s’assoie donc sans vergogne sur la loi.

Des dizaines de ses collègues se sont retrouvés devant l’établissement pour manifester leur colère et leur solidarité. Et ils ont mille fois raison !

Stellantis Metz-Borny

Les profits doivent servir à payer les salaires, pas les actionnaires

Brève
16/03/2024

Lors d'un débrayage en 2022 à PSA Metz-Borny

Stellantis, qui vient d’annoncer 18,6 milliards de profits, a annoncé l’arrêt de la production de deux types de boites de vitesse sur trois sur le site de Metz-Borny. Dès cette année, la production chutera de 50 % et de 75 % par rapport à l’an dernier. 230 emplois sont menacés sur les 770 CDI et à terme tout le site.

L'usine de boîte de vitesses de Metz-Borny, construite en 1969 avec l'aide de l'Etat pour la reconversion de la sidérurgie, a contribué à faire la fortune des actionnaires de PSA, aujourd'hui Stellantis.

Il faut réquisitionner les profits pour maintenir les salaires de tous les travailleurs de Stellantis !

 

Duravit - Bischwiller

Non aux licenciements !

Brève
03/03/2024

Samedi 2 mars, environ 300 personnes ont manifesté à Bischwiller à l’appel de l'intersyndicale CFDT, CFE-CGC, CFTC et FO pour dénoncer la suppression de 193 postes à l’usine Duravit qui produit de la céramique sanitaire.

Fin janvier 2021 les syndicats et la direction avaient signé un accord qui faisait passer le temps de travail à 40 heures par semaine sans augmentation de salaire contre la promesse de ne pas licencier pendant quatre ans. On voit comment les patrons respectent leurs promesses...

La direction se justifie en disant que les perspectives ne sont pas bonnes. En attendant, en 2021 et 2022 le groupe se vantait de chiffres d’affaires record de 613 et 707 millions d’euros. Ce sont les travailleurs qui ont contribué à créer ces richesses, et c’est sur les profits présents et passés qu’il faudra prendre pour maintenir les emplois et préserver la vie des travailleurs.

Stellantis

PDG : Salaire toujours plus haut

Brève
23/02/2024

Le groupe Stellantis a annoncé, ce vendredi 23 Février 2024, que la rémunération globale de son PDG pourrait atteindre, à terme, 36,5 millions d'euros pour l'année 2023, soit une augmentation de 56% sur un an.

Cette hausse est notamment liée au versement d'une prime de 10 millions d'euros, liée à la « transformation » du groupe créé en 2021, selon le rapport financier de Stellantis. La rémunération intègre des bonus et des pensions de retraite qui seront versés sur le long terme.

En excluant ces éléments de long terme, le salaire de Carlos Tavares est ressorti à près de 23,5 millions d'euros en 2023, contre 14,9 millions d'euros en 2022.

Ainsi le salaire de Carlos Tavarès explose à 100 000 Euros par jour samedi et dimanche compris. ! Imaginez ce que gagnent les actionnaires qui ont les moyens de se payer un PDG à ce tarif !

Quant aux salaires des travailleurs qui produisent ces richesses, c’est la diète

Et si les travailleurs le prenaient comme exemple et revendiquaient, eux aussi, une augmentation de 56 % de leur salaire?

Boulangerie Neuhauser à Folshviller

Solidarité ouvrière contre la répression antisyndicale !

Brève
13/02/2024

Christian Porta, responsable CGT de la boulangerie industrielle Neuhauser du site de Fürst à Folschviller en Moselle, est sous le coup d’une mise à pied conservatoire, et menacé d’un licenciement. Son entretien disciplinaire aura lieu vendredi 16 février. Le tout assorti assorti d’une interdiction d’approcher le site, le patron allant jusqu’à faire intervenir la gendarmerie contre lui et une dizaine de collègues rassemblés pour distribuer un tract !

Ce qui lui est reproché ? D’avoir moralement « harcelé » sa direction ! Derrière ce prétexte grossier se cache la répression patronale et la volonté de chercher à assommer quiconque ose contester le patron, alors que la CGT de Neuhauser a appelé les travailleurs du site à la grève, le 16 février, pour des augmentations de salaire.

À Neuhauser, comme ailleurs, les patrons voudraient voir les ouvriers baisser la tête et pouvoir licencier, comme bon leur semble, ceux qui leur tiennent tête. Ne les laissons pas faire !

La CGT appelle à un rassemblement de soutien à Christian vendredi 16 février à 9h devant le siège de Neuhauser à Folschviller pour réclamer l’arrêt immédiat de toute procédure disciplinaire. Lutte ouvrière y appelle et s’y joindra.