Fusillade de Villerupt

Une société qui se désagrège

Brève
23/05/2023

La fusillade qui a fait 5 blessés à Villerupt sur fond de trafics de drogue a provoqué un choc dans cette petite ville de 10 000 habitants.

« Peu de bars, des opticiens ou des banques partout, du lien social déchiré, plus grand-chose pour la jeunesse : je ne reconnais plus ma ville », dit une habitante interrogée par le Républicain Lorrain.

Le maire dénonce : « Notre ville souffre de manque de moyens. Et de la fermeture ou de la dégradation des services publics de proximité (...) On subit une violence sociale inouïe, un abandon total ».

Sur fond de chômage endémique on assiste à une dégradation générale, tandis que l’argent coule à flots pour ultra-riches : c’est toute l’organisation de la société qu’il est urgent de changer.

 

SNU

Pas le bienvenu à Strasbourg

Brève
13/05/2023

Le village du SNU (Service national universel) devait s’installer à Strasbourg le samedi 13 mai au matin pour présenter aux jeunes le ‘’séjour de cohésion’’ autour du lever de drapeau, de la Marseillaise et des "rites républicains"...

Environ 150 lycéens, étudiants, militants politiques et syndicaux se sont rassemblés pour accueillir comme il se doit les promoteurs de l’armée. Malgré la présence de la police, la caravane du SNU n’a pas osé se montrer et aucun stand n’a été monté. Elle a préféré fuir les manifestants en allant s’installer 30 kilomètres plus loin, à Haguenau.

Alors que les gouvernements se préparent à la guerre, la jeunesse a mieux à faire que d’apprendre à marcher au pas, et ceux qui protestent contre son encasernement ont bien raison !

Parking payant au CHRU de Nancy

La direction recule en partie sur les tarifs de stationnement

Brève
11/05/2023

Les anciens et les nouveaux tarifs affichés à l'entrée du site

Après le scandale déclenché par l'instauration du parking payant au CHRU de Nancy, largement dénoncé par la presse locale et même nationale, la direction a dû revoir les tarifs de stationnement.

Elle avait délibérément choisi des tarifs "prohibitifs" à l'intérieur du site de Brabois, dite "zone professionnelle", pour les patients et les visiteurs. Après la demie-heure gratuite, le stationnement revenait à 3 euros du quart d'heure, ce qui portait la facture à 18 euros les deux heures par exemple, soit cinq fois plus qu'au centre-ville de Nancy ! Les usagers se retrouvaient piégés en quittant le CHRU, ce qui provoquait conflits et bouchons, tout particulièrement aux heures de sortie du personnel. 

Devant les multiples protestations ces tarifs exorbitants ne pouvaient plus être pratiqués et le tarif de stationnement a finalement été ramené à 50 centimes d'euro le quart d'heure (soit 2,70 euros les deux heures). C'est incontestablement un recul de la direction, mais le stationnement reste payant même s'il est revu à la baisse : les usagers du CHRU vont continuer de se faire racketter et d'engraisser la société QPark, à qui la direction a concédé la gestion du stationnement. 

 

Manifestons le premier mai !

Brève
30/04/2023

Lutte ouvrière appelle à participer aux manifestations du 1er mai. Voici les rendez-vous en Alsace :

Colmar : 10h rue de Turenne

Mulhouse : 10h place de la Bourse

Sélestat : 10h place Vanolles

Strasbourg : 10h avenue de la Liberté

Alsace : manifestations contre Macron

La réforme des retraites on n’en veut toujours pas !

Brève
19/04/2023

Muttersholtz, on veut toujours pas de retraite à 64 ans!

Dans la petite commune de Muttersholtz, Macron voulait se faire un peu de publicité en visitant une usine qui va produire des immeubles en bois pour les JO de 2024. Au lieu de cela, c’est une bonne centaine de manifestants qui ont dénoncé la réforme des retraites dans les rues de la commune, aussi bien des syndicalistes que des soignants ou des cheminots grévistes.

Quelques heures plus tard, dans la ville voisine de Sélestat, le bain de foule voulu par Macron mais annoncé au dernier moment, s’est transformé en huées, sifflets et interpellations par des dizaines de personnes qui ont réussi à passer le filtrage mis en place par la police. « Ta réforme, on n’en veut pas !» ou « Macron démission », criaient-ils en particulier.

Macron voulait commencer à « tourner la page ». C’est raté.