Strasbourg : Manifestation de travailleurs d’Onet : Des travailleurs de la sécurité en colère07/07/20202020Brèves/medias/breve/images/2020/07/illustration_sans_titre-16-1_0.jpg.420x236_q85_box-0%2C107%2C1140%2C748_crop_detail.jpg

Brève

Strasbourg : Manifestation de travailleurs d’Onet

Des travailleurs de la sécurité en colère

Illustration - Des travailleurs de la sécurité en colère

Lundi 6 juillet, une vingtaine d'agents de sécurité de la filiale sécurité du groupe Onet ( Main Sécurité) ont manifesté aux cris de "Onet, malhonnête !" pendant une heure devant l'entrée du siège du Crédit Mutuel dans le quartier du Wacken à Strasbourg et distribué un tract aux employés du Crédit Mutuel.

Pourquoi devant le siège du Crédit mutuel ? Parce qu'ils sont une trentaine à assurer la sécurité de cette banque et qu'ils ont travaillé pendant toute la période du confinement. Ils sont révoltés par le mépris de leur direction qui ne leur accorde que 100 € bruts de prime pour toute la période et encore pas pour tous.

Comme beaucoup d'autres travailleurs dans leur cas, ils veulent être reconnus, et pas seulement par des belles paroles. Leurs revendications sont pourtant modestes, 1€ par heure travaillée pendant tout le confinement et pour tous les salariés, le maintien du salaire à 100% pour tous les salariés en activité partielle ou arrêt dérogatoire Covid 19, la reconnaissance automatique en maladie professionnelle du coronavirus pour les salariés Main Sécurité atteints et l'attribution sans aucune forme de conditions de la totalité du montant de la gratification de fin d'année pour tous les salariés concernés. Selon les calculs d'un représentant syndical, la satisfaction de ces revendications se chiffrerait à 500 000 €. Pour une entreprise dont le chiffre d'affaires était de 2 milliards en 2018, il y a encore de la marge !

Ces revendications sont avancées par une intersyndicale à l'échelle du pays avec des mouvements aux formes diverses selon les endroits où Main sécurité assure la protection : banques, hôpitaux, etc… et de Marseille à Valenciennes en passant par Strasbourg.

Cette action est juste un avertissement et les travailleurs semblent décidés à ne pas en rester là

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