SANEF : L'art du racket24/03/20192019Brèves/medias/breve/images/2019/03/Capture_72.PNG.420x236_q85_box-0%2C33%2C334%2C221_crop_detail.png

Brève

SANEF

L'art du racket

Illustration - L'art du racket

La Société des autoroutes du Nord et de l’Est de la France (SANEF) vient d’installer sur l'A4 le premier péage sans barrière en France, à Boulay en Moselle. Dix caméras, quatre antennes et trois lasers, le meilleur de la technique pour que le porte-monnaie de l’usager régulier soit soulagé sans arrêt et sans file d’attente.

Mais cet apparent confort est d’abord tout bénéfice pour Abertis, filiale du groupe Atlantia avec ses 4 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2018. Elle et ses autres compères comme Vinci ou Eiffage ont dégagé en 2017 un excédent brut d’exploitation de 7,3 milliards d’euros pour dix milliards de chiffre d’affaires, soit 73% de marge brut.

Tout cela avec les encouragements de l’Etat qui leur a accordé des concessions jusqu’en 2035. Tout le temps de racketter les automobilistes… en douceur.

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