Alsace : manifestations contre Macron

La réforme des retraites on n’en veut toujours pas !

Brève
19/04/2023

Muttersholtz, on veut toujours pas de retraite à 64 ans!

Dans la petite commune de Muttersholtz, Macron voulait se faire un peu de publicité en visitant une usine qui va produire des immeubles en bois pour les JO de 2024. Au lieu de cela, c’est une bonne centaine de manifestants qui ont dénoncé la réforme des retraites dans les rues de la commune, aussi bien des syndicalistes que des soignants ou des cheminots grévistes.

Quelques heures plus tard, dans la ville voisine de Sélestat, le bain de foule voulu par Macron mais annoncé au dernier moment, s’est transformé en huées, sifflets et interpellations par des dizaines de personnes qui ont réussi à passer le filtrage mis en place par la police. « Ta réforme, on n’en veut pas !» ou « Macron démission », criaient-ils en particulier.

Macron voulait commencer à « tourner la page ». C’est raté.

Strasbourg

Violences policières contre le service d’ordre intersyndical

Brève
11/04/2023

Lors de la manifestation du jeudi 6 avril à Strasbourg, le service d’ordre de l’intersyndicale s’est fait frapper et gazer par les forces de l’ordre. Des voitures de police ont traversé le cortège syndical, sont arrivées derrière les membres du service d’ordre, et alors que ces derniers commençaient à laisser passer les voitures, les forces de l’ordre, sans aucune sommation préalable, s’en sont pris à eux.

La scène, qui a été filmée et diffusée sur les réseaux sociaux et au journal de France 3, est éloquente. Cela n’a pas empêché la préfète du Bas-Rhin d’écrire, en réponse au courrier de deux députés de la Nupes qui l’interpelaient sur le sujet, qu’il n’y avait eu aucun blessé parmi les manifestants et que la police avait fait preuve de « maîtrise ».

Bref, la préfète couvre localement les violences policières, comme Darmanin le fait en haut lieu.

Rouffach

Greve pour les salaires chez Mahle-Behr.

Brève
09/02/2023

Les salariés sans trop d'illusions attendaient les négociations sur les salaires. Convoqués pour les NAO ,les syndicats y sont allés chacun avec leur propres revendications.

La CGT réclamait 160 euros uniforme pour tous et une prime de 2000 euros. La CFTC, majoritaire sur le site, revendiquait 8 %,et une prime d’intéressement de 2000 euros.

Après 3 séances de négociations, la direction a proposé une augmentation de 4 % avec un talon de 110 euros et chose nouvelle , un maximum de 165 euros brut.

La CFTC proposa de discuter d'une augmentation de 5 % et d’une prime de 500 euros. Devant le refus de la direction la CFTC seule à proposé, un débrayage pour 6 % et une prime de 1000 euros.

Jeudi matin à la grève, la majorité des ouvriers de production, à part les sous traitant et intérimaires, ont répondu présents, suivi par le poste d'après midi. Pas un cadre n’était présent contrairement à la grève de 2022 où une majorité d’entre eux s’était mise en greve

Le soir la direction a lâché 4% d’augmentation et le talon passe à 122 euros brut, 100 euros net , une prime de 500 euros est accordée. La journée de grève est payée.

Les grévistes sont contents d’avoir, en si peu de temps et de frais, obtenu quelque chose, même s'ils disent, pour la majorité, qu'ils en manque un bout.

Usine d’incinération – Strasbourg

Les pratiques crasseuses de Séché et le silence de l’Eurométropole

Brève
06/02/2023

Récemment la procureure de la République a saisi la police nationale pour que celle-ci enquête sur l’usine d’incinération Sénerval - propriété du groupe Séché -, et ses fuites de cendres hautement cancérigènes. Cela fait suite aux inspections de la DREAL (Direction régionale de l’environnement de l’aménagement et du logement) réalisées fin 2022.

Il y a quelques jours, nouvelle information révélée par le journal Rue89 concernant l’usine d’incinération : les travailleurs embauchés par l’entreprise sous-traitante chargée de l’évacuation des cendres ont longtemps effectué leurs manœuvres dangereuses sans les protections nécessaires. Le groupe Séché le savait parfaitement et semble avoir pris des mesures depuis que l’usine est sous le feu des projecteurs. Plus on en apprend plus on se rend compte à quel point les pratiques du groupe Séché sont crasseuses.

L’usine d’incinération fait parler d’elle jusqu’au journal de France 2, dans son émission l’œil du 20 heures, mais apparemment la direction de l’Eurométropole de Strasbourg, qui permet à Séché de gérer l’usine en délégation de service public, préfère garder le silence. Au mépris de la santé des travailleurs.

Strasbourg: manifestation de sans-papiers

Régularisation de tous les sans-papiers !

Brève
04/02/2023

pas de divisions entre nous !

160 personnes ont manifesté, samedi 4 février, en direction de la préfecture, pour demander la régularisation de sans-papiers, géorgiens, arméniens ou maghrébins, en France souvent depuis 5 ans. Certains sont menacés d’une « obligation de quitter le territoire français » (OQTF), alors qu’ils ont des enfants scolarisés depuis plusieurs années. D’autres se heurtent aux lenteurs et au mépris de l’administration, cherchant à les décourager d’obtenir un titre de séjour.

Une manifestante a pris la parole pour dire sa peur de demander sa régularisation et celle de son fils scolarisé, craignant une OQTF. Une autre a dénoncé les conditions indignes d’hébergement dans des chambres d’hôtel avec leur famille, en attendant que la préfecture décide de leur sort.

Une sans-papiers, menacée d’une OQTF, a entendu le fonctionnaire lui dire que « c’est politique ». Elle a fait le lien avec le nouveau projet de loi sur l’immigration préparée par Darmanin et le gouvernement, qui veulent flatter les préjugés racistes.

Pour nous les travailleurs, c’est au contraire indispensable d’accueillir les sans-papiers comme des frères et sœurs et de combattre la division que ces politiciens tentent de créer entre nous !