Les rendez-vous de LO en Lorraine pour 2006

Brève
08/12/2006

Dimanche 12 février, Arlette Laguiller tiendra une réunion publique à 16 h au Palais des Congrès de Nancy.

Dimanche 12 mars, ce sera la fête de Lutte Ouvrière à Metz à partir de 11h30 au CALP de Plantières.

Renseignements et inscriptions : 03 87 31 92 26 - contact [at] lutte-ouvriere-est [dot] org

En attendant le TGV, les trains ralentissent encore

Brève
08/12/2006

Metz-Nancy - La direction régionale de la SNCF annonce qu'"au vu de l'état du réseau ferré" elle va "mettre en oeuvre des ralentissements sur les lignes de Nancy-Mirecourt, Sarreguemines-Bitche, Verdun-Conflans-Jarny et Épinal-Saint-Dié-des-Vosges". On n'entretient pas correctement le réseau, il se dégrade. Cette même direction régionale promet de supprimer dès 2006 "la plupart de ces ralentissements", façon élégante de dire qu'elle n'a pas de crédits pour achever le travail en 2006.

On nous fait miroiter la perspective du temps gagné grâce aux futurs TGV. Mais ce temps gagné par certains (et à quel tarif ?), la majorité risque fort de le perdre dans les tortillards en correspondance avec le TGV, ou en allant quotidiennement au travail.

Les travailleurs d'Henkel dans la rue

Brève
08/12/2006

Reims (Marne) - La journée du 4 octobre a été l'occasion pour les travailleurs d'Henkel de dénoncer une nouvelle fois la fermeture programmée de leur entreprise. C'est près de 200 travailleurs qui vont voir disparaître leur emploi d'ici mars 2007, la direction prévoit d'arrêter la production d'ici la fin d'année.

Le groupe Henkel ne rencontre aucune difficulté financière, il s'agit pour lui simplement d'augmenter ses profits en fermant les entreprises qui ne rapportent pas assez à son goût. Pour l'instant, les propositions de la direction n'offrent pas de solutions à tous les salariés.

Cela fait des années que les travailleurs d'Henkel s'opposent à la fermeture comme l'an dernier où ils avaient fait 15 jours de grève. Leur présence le 4 octobre montre qu'ils ne sont pas résignés et que le groupe devra compter sur leur combativité dans les prochaines négociations

Alternative socialiste ou continuité capitaliste ?

Brève
08/12/2006

Metz - Partisan du NON au référendum, le Président de la Région Lorraine, Masseret, a rejoint Emmanuelli dans son nouveau courant au sein du PS "Alternative socialiste". Il explique dans le Républicain lorrain que "le capitalisme financier mène tout le monde dans le mur". Après ces fortes paroles, le journaliste lui demande si cela signifie un rapprochement avec l'extrême gauche. Et Masseret de répondre : "on reste acquis à l'économie de marché. On n'est pas des zozos".

Il est tellement acquis à l'économie de marché que, le même jour, il explique qu'il va falloir fermer des lycées en Lorraine parce qu'on dénombre 450 à 500 élèves par lycée contre 1 000 dans d'autres régions et que cela "génère de fait des charges importantes." Quand il s'agit des choses sérieuses, Masseret gère pour les intérêts des possédants. Il préfère fermer des lycées que le robinet à subventions du Conseil régional vers les entreprises capitalistes.

9ème jour de grève des éboueurs de Metz

Brève
08/12/2006

Metz - 9ème jour de grève des éboueurs de l'agglomération messine. Ils sont une centaine sur les 120 à l'effectif. Les grévistes et leur intersyndicale UNSA-CFDT-CFTC-CGT réclament un régime indemnitaire commun aux personnels qu'ils soient issus de l'ancien syndicat mixte ou des autres communes qui ont rejoint la nouvelle CA2M (Communauté d'Agglomération de Metz-Métropole). En effet, il existe des différences importantes et les grévistes réclament "à salaire égal, travail égal". Mais surtout, ils en ont marre des bas salaires - 930 euros nets - et des conditions de travail.

Face à eux, un patron de combat : Jean-Marie Rausch, maire de Metz depuis 34 ans, président de la CA2M, ancien ministre de Rocard de 1988 à 1993 : il avait été présenté à l'époque comme ministre d'ouverture. Ouverture au privé, ça oui ! Il a immédiatement fait appel à des sociétés privées pour ramasser les ordures - surtout dans les beaux quartiers. Et il a menacé les grévistes de privatiser le service du ramassage d'ordures. Comme il avait menacé les travailleurs de l'usine d'incinération, en grève eux aussi il y a quelques semaines, de la même façon, de les passer au privé.

L'ouverture des négociations, par contre, n'est pas vraiment son fort : il n'a daigné recevoir les grévistes qu'au bout de 7 jours de grève pour leur proposer d'augmenter une prime de 50 euros. Ce qui a fait dire aux syndicalistes "ils nous prend pour des c...". Dans la foulée, Rausch déclarait « je ne les recevrai que s'ils décident de cesser leur mouvement », en même temps qu'il poursuivait les grévistes en justice pour avoir empêché des camions privés de rentrer dans l'usine d'incinération.

Rausch affiche un profond mépris pour les travailleurs. Ainsi dans son commentaire des résultats du référendum parus dans le journal municipal, il comparait ceux qui avaient voté non à "ces enfants qui en désaccord avec leurs parents mettent le feu à la maison". Et de pronostiquer : "la facture va être terrible". Eh bien, c'est justement parce que les factures que les employés reçoivent tous les mois sont "terribles" que les employés du ramassage exigent de la rallonge.

Mardi 21, les grévistes ont été rejoints par d'autres personnels de la ville de Metz, en particulier des écoles maternelles, des espaces verts, de la fourrière, à l'appel de la CGT et de la CFTC - une première pour Rausch en 34 ans de mandat.