Haut-Rhin

Faurecia ferme son usine de Pulversheim

Brève
11/07/2022

L'usine d'assemblage de sièges de voitures Faurecia Sielest de Pulversheim (Haut-Rhin) va fermer ses portes en novembre 2022. Au total, 172 emplois dont plusieurs dizaines de travailleurs intérimaires sont menacés.

Faurécia sous-traitant de Stellantis Mulhouse à Pulversheim existe depuis le début des années 2000.. Cette fermeture s'inscrit dans un projet de restructuration du groupe qui souhaite relocaliser toute son activité sur le site de Montbéliard à Etupes chez Siedoubs;

Des offres de reclassement y ont bien été proposées aux salariés chez Siedoubs , mais la plupart des travailleurs habitent à 80, 90 kilomètres de Montbéliard

Les grands groupes justifient les suppressions d'emplois au nom de la santé de leurs profit. Donc, qu'une entreprise fasse des bénéfices ou non, cela ne garantit en rien l'emploi des salariés.

Alors, empêcher que les emplois ne disparaissent, cela ne peut se faire que grâce à un coup de colère contre le patronat.

Université de Strasbourg

Ni Le Pen, ni Macron!

Brève
20/04/2022

Mercredi 20 avril, une soixantaine d'étudiants de l'Université de Strasbourg se sont réunis sur le campus. Ils ont dénoncé le second tour Macron - Le Pen comme un faux choix, et ont discuté de la nécessité de se mobiliser pour contrer la montée de l'extrême droite. Dans les discussions, divers sujets ont été abordés, comme la situation des étudiants étrangers ou la précarité grandissante des étudiants. Ils ont décidé d'un cortège jeune dans la manifestation Ni Le Pen Ni Macron prévue samedi 23, et de la tenue d'une autre réunion semaine suivant l'élection, où ils veulent être plus nombreux et s'adresser également aux lycéens.

Les étudiants présents avaient conscience que discuter et s'organiser collectivement sera indispensable dans les prochains mois, quel que soit le résultat de l'élection.

PSA Stellantis

180 821 € par jour pour Tavares !

Brève
12/04/2022

Selon le journal Challenges, Tavares a gagné en 2021 le pactole de 66 millions d’euros.

Cela représente 180 821 € par jour, ou 7 534 € par heure, vacances, week-end et nuit comprises.

Voilà les gens qui osent dire que les salariés coûtent cher !

Décidément les perroquets des actionnaires nous coûtent bien cher…

Circulation des TER

Jean Rottner et SNCF complices de la dégradation

Brève
12/04/2022

Gare de Strasbourg

Jean Rottner, le président de la région Grand est, s’est publiquement agacé des dysfonctionnements qui perturbent la circulation des TER dans le Grand est depuis des mois. Jugeant que « le service rendu n'est pas à la hauteur de ce que nos usagers sont en droit d'attendre », il a décidé que la Région ne paierait plus la SNCF jusqu’au retour d’un service normal.

Ces dysfonctionnements, les cheminots les subissent et en dénoncent la cause depuis des mois : le sous-effectif à la conduite, au contrôle, à l’escale, au guichet, dans les ateliers… bref partout. C’est la politique de réduction des coûts de la direction de la SNCF qui en est entièrement responsable. Son objectif, c’est d’être rentable et de se positionner pour l’ouverture à la concurrence qu’appelle de ses vœux… Jean Rottner.

Jean Rottner fait mine de se préoccuper du sort des usagers et hausse le ton face à la direction de la SNCF. En réalité, main dans la main avec cette dernière, il organise la détérioration du service rendu aux usagers sur le dos des cheminots.

Strasbourg

Débrayage à la Fnac

Brève
27/03/2022

Samedi 26 mars à 16h, à l’appel de la CFDT vingt-cinq travailleurs de la Fnac se sont rassemblés devant la Maison Rouge place Kléber, soit plus de la moitié de l’effectif du magasin,  pour dénoncer les mauvaises conditions de travail et les bas salaires. Dix magasins Fnac du Grand-Est et trente au total en France étaient mobilisés ce samedi.

Alors que les prix montent et amputent les salaires, la Fnac ne propose à ses salariés qu’une augmentation de 10,51 euros net  par mois. Mais le groupe Fnac Darty a franchi en 2021 la barre des 8 milliards d'euros de chiffre d'affaires, en hausse de 7,4%, et réalisé un bénéfice net en très forte progression à 160 millions d'euros.

Le groupe a donc largement de quoi augmenter les salaires et améliorer les conditions de travail.