Nathalie Arthaud ”au nom des travailleurs”31/10/20162016Presse/medias/articlepresse/images/2016/10/Article_NA_Bdx_29_10_2016.png.420x236_q85_box-0%2C60%2C944%2C592_crop_detail.png

Article de presse

Sud-Ouest

Nathalie Arthaud ”au nom des travailleurs”

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lors de la conférence de presse

Après Lille, Paris, Orléans, Reims, Lyon, Toulouse, c’est à Bordeaux que Nathalie Arthaud a fait étape samedi. Une conférence de presse était organisée à la bibliothèque de la Maison cantonale, dans le quartier Bastide. Un rendez-vous qui n’a pas attiré la foule des médias. Cela ne déconcentre pas pour autant la candidate du parti d’extrême gauche aux élections présidentielles de 2017 qui démarre en présence de dix militants.

D’entrée, le successeur d’Arlette Laguiller et porte-parole de Lutte ouvrière depuis 2008, a donné le ton sur ses objectifs électoraux : « Faire entendre le camp de travailleurs. » Un leitmotiv qu’elle martèle à chacune de ses interventions. Selon cette agrégée en économie, qui fut conseillère municipale de Vaulx-en-Velin entre 2008 et 2014 et milite à LO depuis les années 80, « les travailleurs, c’est-à-dire ceux qui sont en activité ou au chômage, doivent exprimer leurs intérêts, leurs besoins et leur politique. » La candidate appelle donc ceux qui se sont mobilisés pendant quatre mois contre la loi dite El Khomri à faire « valoir leurs droits par la lutte ». Et appelle à « un vote de classe de conscience ouvrière ».

Son combat elle le mène en parallèle de son travail d’enseignante d’économie et gestion à mi-temps dans un lycée en Seine-Saint-Denis. Ce qui lui donne de la disponibilité pour sillonner l’Hexagone et aller à la rencontre des sympathisants et militants de LO.

Par manque de moyen financier (en 2012 elle avait dépensé pour sa campagne 800 000 euros, loin des 40 millions de Sarkozy dit-elle), elle peut compter sur la solidarité des militants chez qui elle va dormir lors de ses déplacements. Une entraide qui s’illustre également dans le financement des campagnes qui passe avant tout par les adhérents et quelques subventions publiques.

Son score de 0,5 % (202 548 voix) à l’élection présidentielle de 2012 ne constitue pas à ses yeux un problème. Pour celle qui a adhéré aux valeurs de LO dès ses 19 ans « par envie de changer la société », « cette campagne est d’abord un acte de militantisme qui a pour but de rehausser la conscience de classe et renforcer le combat des travailleurs.» Elle sera à nouveau à Bordeaux le 16 mars à l’Athénée.

Jennifer Biabatantou

 

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