Bordeaux : Leurs ancêtres aux mains sales04/12/20192019Brèves/medias/breve/images/2019/12/COMPLET_esclave.jpg.420x236_q85_box-0%2C15%2C819%2C476_crop_detail.jpg

Brève

Bordeaux

Leurs ancêtres aux mains sales

Illustration - Leurs ancêtres aux mains sales

Six rues de Bordeaux vont être équipées de plaques signalant que le nom qu’elles portent est celui de négriers. L’impasse Gramont, la rue David Gradis, la rue Desse, le passage Feger, le Cours Journu-Auber, la place Mareilhac, on y passait en ignorant que c’était le patronyme d’hommes dont la fortune provenait du trafic d’esclaves.

Les 17ème et le 18ème siècles sont suffisamment loin à présent pour que les bourgeois bordelais concèdent que leur fortune actuelle a pour origine le trafic de 150 000 êtres humains.

Leurs bonnes manières s’arrêteront là. L’avenue Thiers n’aura pas sa plaque. Pourtant elle porte le nom du massacreur de milliers de travailleurs pendant la Commune de Paris. Pour reconnaître tous les bouchers à l’origine de son pouvoir, la bourgeoisie n'est pas pressée.

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