Gironde

Les guignols qui désorganisent les écoles

Brève
04/02/2012

Les enseignants de la Gironde se mobilisent contre les suppressions d'emplois. Ils ont d'ores et déjà prévu de manifester le 11 février, et de faire grève le 13. Ils protestent contre la suppression de 91 postes d'enseignants spécialisés (des RASED) pour la rentrée prochaine. L'année dernière, pour satisfaire le gouvernement, le rectorat avait supprimé quantité de postes de remplaçants, mettant les écoles dans une situation catastrophique, les enseignants malades n'étant que rarement remplacés.

En septembre, il y aura 1 125 élèves supplémentaires. L'académie ne peut donc pas supprimer de classe, elle doit même en ouvrir. Pour réduire quand même le nombre d'enseignants, elle s'attaque à ceux qui sont « spécialisés », indispensables pour les élèves en difficulté. Si le rectorat arrive à ses fins, la moitié de ces postes d'enseignants aura été supprimée en trois ans.

Pour financer les cadeaux aux riches, au patronat, aux banquiers, le gouvernement supprime massivement les moyens nécessaires dans les écoles. Les enseignants ont raison de compter sur leur mobilisation pour le faire reculer !

Pyrénées-Atlantiques

Les travailleurs de Turboméca en lutte pour les salaires

Brève
03/02/2012

À Turboméca-Bordes, les travailleurs ont débrayé contre les propositions insultantes de la direction en matière d'augmentations salariales. Des miettes : 1,2 % d'augmentation générale, encore moins que l'année passée, moitié moins que l'inflation officielle !

Mais pour les actionnaires, tout va bien. Safran, qui possède Turboméca, annonce plus de 700 millions de résultat net et un dividende par action qui, chaque année, progresse de près de 50 %. Les hauts cadres ont même droit à un "bonus" de 10 à 15% de leur salaire annuel 2011 !

De l'argent, il doit y en avoir pour les salaires, avant les actionnaires !

Bordeaux

Pas même le minimum

Brève
01/02/2012

Il aura fallu que la météo annonce -11°C pour les jours à venir, pour que la préfecture se décide à ouvrir 60 places supplémentaires d'hébergement d'urgence, et encore pour une durée très limitée. Mais 60 places, c'est probablement bien loin de ce qui est nécessaire puisque, en temps normal, le Samu Social doit déjà refuser chaque jour un hébergement d'urgence à 120 personnes, faute de place sur l'agglomération bordelaise.

Selon les associations, une place d'urgence ne coûterait, à l'année, que 15 000 euros. Une broutille, en comparaison des dizaines de millions d'euros versés, au niveau régional, en aides directes ou indirectes au patronat.

Mais à Bordeaux comme ailleurs, l'urgence n'est pas la même, selon que vous soyez actionnaire ou jeté à la rue.

Pau

Payer pour travailler...

Brève
01/02/2012

"Payer pour travailler"... c'est ce que se disent les 1 300 enseignants vacataires de l'université de Pau, qui ne sont pas payés depuis le mois de septembre. Selon certains, le retard viendrait de l'État qui n'a pas versé 2 millions d'euros qu'il doit. Mais pour le président de

l'université, qui prend la défense du rectorat et de l'État, ce retard serait... normal, lié à la lourdeur de la procédure !

Pour certains vacataires, le trou sur le compte se monte à plus de 3 000 euros. Est-ce le président qui paiera les agios ?

Pau

Pas de quartier contre les pauvres

Brève
01/02/2012

La police de Pau doit être fière de ses faits d'armes : elle vient de mettre la main sur deux dangereux gangsters... En réalité, il s'agit de deux personnes qui avaient dérobé, quelques jours auparavant, des couches-culottes et du lait en poudre pour nourrisson, dans la supérette de leur quartier.

La misère s'aggrave au point que des parents n'arrivent plus à nourrir leurs enfants... mais tout va bien, la police veille aux intérêts des propriétaires de magasins !