Cestas (Gironde)

Les travailleurs de LU débrayent pour les salaires

Brève
25/01/2012

Mardi 24 janvier, la quasi totalité des ouvriers des lignes de production de LU Cestas ont débrayé pendant une heure. Le mouvement, à l'initiative de l'intersyndicale CGT FO CFDT CGC, a mobilisé les travailleurs dans toutes les usines du groupe contre les scandaleuses augmentations salariales que propose la direction : elle parle d'à peine 1%, bien en dessous de l'augmentation officielle des prix, déjà loin de la réalité.

Les actionnaires du groupe international Kraft, propriétaire de LU, engrangent pourtant chaque année des centaines de millions de dollars de dividendes, toujours en hausse, pour un bénéfice net qui en 2010, s'est monté au total à plus de 4 milliards de dollars. De quoi doubler la paie des 127 000 travailleurs du groupe !

Une telle curée n'est possible que parce que, sur toutes les lignes, dans toutes les usines du groupe, la direction demande toujours plus de production à toujours moins de salariés.

Pour ceux de LU, ce débrayage n'était qu'un premier avertissement adressé à la direction !

Bayonne

Retraites recalculées, le scandale continue

Brève
24/01/2012

Le tribunal des affaires sociales de Bayonne a tenu audience, vendredi 20 janvier, sur le cas de deux retraités qui ont fait appel de la décision de l'URSSAF qui leur réclame de rembourser 40 000 €, cinq ans après que leur dossier de retraite a été accepté. A cette audience, l'avocat de l'URSSAF les a littéralement insultés : "fraudeur", "menteur", "mauvaise foi"...

La mauvaise foi, c'est plutôt celle de cette administration qui revient sur ce qu'elle avait d'abord accepté : laisser partir plus tôt à la retraite des salariés, au titre du dispositif carrière longue de la loi Fillon de 2003, permettant de valider et de racheter des trimestres grâce à des témoignages.

En Aquitaine, un collectif a commencé à rassembler les retraités concernés par cette mesure aux conséquences dramatiques et déjà les organismes de Sécurité Sociale ont commencé à reculer. L'attitude de l'URSSAF est scandaleuse ! Mais elle agit sur ordre d'un gouvernement qui est prêt à inventer de toutes pièces des fraudeurs pour ses besoins électoraux et pour justifier le recul des prestations sociales.

Lot-et-Garonne

Contre les suppressions de postes !

Brève
23/01/2012

Le rectorat a annoncé vouloir supprimer 18 postes dans les écoles du département, tout en affirmant qu'il n'y aurait pas de fermeture de classe. Après avoir supprimé une grande partie des postes de remplaçants et après avoir attaqué les psychologues scolaires, ce sont les professionnels du Rased dont les effectifs vont être de nouveau réduits.

Ces suppressions de postes sont inacceptables. Elles rendent plus difficiles les conditions de travail des psychologues scolaires... et des instituteurs. Et elles sacrifient l'éducation de centaines d'enfants en difficulté.

Aquitaine

L'Académie de Bordeaux sabre dans les effectifs

Brève
20/01/2012

Le 23 janvier 2012, les responsables académiques réuniront les représentants syndicaux pour leur présenter le plan de suppression de 433 postes d'enseignants pour la rentrée 2012, ainsi que la répartition des coupes claires par département. Pourtant, l'Académie de Bordeaux s'attend à une hausse des effectifs de... 1100 élèves !

Afin de masquer, auprès des parents d'élèves, une hausse significative des effectifs dans les classes pour la prochaine rentrée scolaire, l'Académie de Bordeaux a décidé de supprimer prioritairement les postes d'enseignants spécialisés dans la difficulté scolaire, les postes d'enseignants remplaçants, les postes d'enseignants en langues et dans l'enseignement professionnel.

Sacrifier les élèves les plus en difficulté, ne pas remplacer systématiquement l'absence d'un professeur, diminuer l'enseignement des langues : telles sont les conséquences cyniques d'une politique qui s'en prend aux couches populaires pour financer les riches, les capitalistes et les banquiers.

Bordeaux

La tonte des marchés publics

Brève
20/01/2012

La Communauté Urbaine de Bordeaux soupçonne que les entreprises ayant répondu à un appel d'offres portant sur la réalisation de la troisième phase du tramway, se soient mises d'accord entre elles : comme par hasard, elles ont toutes répondu au même prix, plus élevé que les estimations !

Ce ne serait pas la première fois que les marchés publics, et en particulier ceux du tramway, alimenteraient de manière éhontée les profits de petits ou de gros capitalistes. Mais même sans entente préalable, les marchés publics ont toujours été bien juteux pour eux.

C'est à prix coûtant, sans qu'ils réalisent de bénéfices, que ces marchés, destinés à la collectivité, devraient leur être attribués. Car aujourd'hui, les capitalistes en profitent à plusieurs titres : en les réalisant et en les utilisant. Les transports publics leur permettent, par exemple, d'avoir des travailleurs au travail.

Alors, ce qui serait la moindre des choses, c'est qu'au lieu de profiter, ils participent, eux aussi, à la collectivité, en renonçant aux bénéfices et en publiant leurs comptes, pour qu'on puisse vérifier !