Safran ex-Herakles :  Mis en examen

Echo d'entreprise
31/10/2022

Bulletin Lutte ouvrière Safran Herakles du 16 décembre 2013

Le procès concernant l’accident du 5 décembre 2013 à Saint-Médard, va s’ouvrir en appel le 7 novembre prochain à Bordeaux.

L’accident par brulure avait fait un mort et deux blessés graves. Il avait provoqué une immense émotion dans le groupe. On se souvient qu’à l’époque la direction avait imposé le silence à tous sur cette affaire et invoqué des « défaillances humaines ».

La chambre d’instruction a aujourd’hui suffisamment d’éléments pour mettre en examen l'entreprise. Parmi ces éléments, la chambre a non seulement écarté « la défaillance humaine » mais pointe du doigt la responsabilité de l’employeur.

Espérons que les parents et les victimes de ce drame apprennent la vérité sur les véritables causes de l’accident que la direction de l’époque avait cherché à cacher.

Ariane Group Le Haillan - St Médard en Jalles :  Les salaires grélés par la direction

Echo d'entreprise
30/08/2022

À Saint-Médard, la direction a imposé du chômage partiel à 70 d’entre nous dont les locaux ont été dévastés par l’orage de grêles du 20 juin.
La conséquence est qu’à partir du mois d’août les salaires seront amputés de 30% avec effet rétroactif au 21 juin !
La direction a largement les moyens de payer en prenant sur les dividendes des actionnaires.

À Saint-Médard, mais aussi sur d’autres sites, la rénovation des toitures (dont certaines sont bourrées d’amiante) a été plusieurs fois reportée par la direction.
À chaque fois, les raisons étaient les coûts. En fait, le coût sur nos salaires et notre santé, là elle s’en fout !

Le DRH de Saint-Médard vient d’en sortir une bien bonne.
Pour justifier son refus de maintenir 100% la paie de nos collègues en chômage partiel, ce monsieur parle de justice par rapport à ceux qui travaillent.
Comme si nous étions responsables des intempéries.

Ariane Group :  Elle s'engage après la bataille

Echo d'entreprise
30/08/2022

Le 16 août, la direction a autorisé les pompiers volontaires à partir sur les lieux d’incendie dans leur temps de travail. Soit un mois après leurs déclenchements !
Un sens de la solidarité qui arrive bien tard, elle qui prétend lutter pour la préservation de l’environnement.

Tout le monde se souvient qu'en juillet en pleine vague d’incendie, les pompiers volontaires partaient lutter contre le feu après leur journée de travail.
La direction d’ArianeGroup ne se sentait pas alors concerné par cette catastrophe.

Clinique Bordeaux Nord :  Les contacts humains, ça a du bon

Echo d'entreprise
31/10/2021

La semaine dernière, le piratage informatique a semé le bazar. Il a fallu tout reprendre à la main... ou de mémoire.

Ces dernières années, tous les efforts de la direction ont visé à augmenter la productivité, ce qui a conduit à diminuer le temps qu’on passe avec les malades. Mais heureusement que les soins ne sont pas encore complètement déshumanisés et qu’il y a toujours l’un ou l’autre d’entre nous qui se souvient des soins à accorder au patient, sinon cela aurait été pire.

ArianeGroup (Gironde) :  Image écolo écornée

Echo d'entreprise
31/10/2021

27 élèves et 7 adultes d’un collège de Martignas- en-Jalles ont été légèrement intoxiqués, le 13 octobre.

Ce serait lié au passage d’un nuage toxique, issu sans doute d’une combustion de propergol d'un des sites d’ArianeGroup.

Et ce serait à la direction de faire l’enquête sur cet accident ?

Autant demander à un chauffard de contrôler lui- même ses excès de vitesse.

Clinique Bordeaux-Nord Aquitaine :  Ça remue chez les blouses blanches et de couleur

Echo d'entreprise
26/06/2020

Deux jours après le succès de la manifestation du 16 juin, où se sont retrouvé plus de 150 travailleuses et travailleurs des trois cliniques du groupe Bordeaux-Nord, infirmiers et infirmières, aides-soignants, brancardiers, agents de services hospitaliers, un nouveau débrayage a eu lieu devant les locaux de la direction de la clinique Bordeaux-Nord, pour faire valoir les revendications de salaire du personnel.

La vue de tout ce monde n’a visiblement pas été du goût du directeur, puisque celui-ci, après avoir affirmé qu’il « ne négocierait pas sous la pression », est parti s’enfermer dans son bureau, dont il n’a plus voulu sortir. Cette déclaration a fait doucement sourire le personnel de santé qui ressent la pression tous les jours dans son travail.

Le service des urgences était particulièrement bien représenté dans ce débrayage puisque, comme bien d’autres, il subit de plein fouet, après l’épreuve du Covid, le choc de la reprise plein pot de l’activité avec toujours le même manque de personnel.

Les heures et les jours suivants, la hiérarchie s’est répandue dans les services pour raconter la fable selon laquelle le fait d’accorder plus que 1 % d’augmentation mettrait le groupe en péril.

Mais les travailleurs pensent, eux aussi, que leur budget est en péril avec leur salaire insuffisant. Alors, ce n’est pas ce genre d’argument qui suffira à les anesthésier.

Clinique Bordeaux Caudéran (PBNA) :  Un porte-feuilles à la place du coeur

Echo d'entreprise
26/06/2020

Dimanche 7 juin dans la soirée, une dame de 83 ans a tenté de s'immoler par le feu dans sa chambre de la clinique de Bordeaux Caudéran. Elle a été a été transportée dans un état grave au Centre François-Xavier Michelet. C’est grâce à l’intervention d'une infirmière qu’elle a pu être sortie des flammes. Cette infirmière, elle même incommodé par les fumées, fût à son tour évacuée vers l’hôpital Saint-André. Et c'est grâce aux personnels encore présent dans l’établissement, que le feu a pu être éteint.

Le lendemain, le directeur de PBNA  est venu sur place pour évaluer les dégâts. Le moins qu’on puisse dire est qu'il a laissé un goût amer dans le service : pas un mot de compassion pour cette octogénaire que tout le monde connaissait, pas un un mot non plus pour le personnel soignant, encore secoué par les évènements de la veille.

Finalement dans cette affaire le plus choquant a été son attitude, plus préoccupé du matériel que de l’humain !

Creuzet - Lisi (Marmande) :  Le patronat se prépare à la reprise sur le dos des travailleurs

Echo d'entreprise
01/05/2020

Depuis le 17 mars, les travailleurs de Creuzet-Lisi sont en chômage partiel. Le patron a refusé de compléter leur salaire au-delà des 84% touchés en chômage partiel : il se drape dans la légalité proclamant : « La loi, rien que la loi ». La loi a bon dos, ce sont surtout des économies sur le dos des salariés ! De plus, il a voulu faire le chantage : le chômage partiel à condition d’écouler tous les congés et les RTT. La CGT a refusé que le patron touche aux congés !

150 ouvriers continuent à travailler (dont 20 en télétravail). Ils ont eu du mal à obtenir les moyens de protection. Quelquefois, il n’y avait du gel que dans certains bureaux : il a fallu aller le y chercher directement pour en avoir dans les ateliers ! Maintenant, les moyens y sont, … mais après bien des pressions et des menaces de droit de retrait.

La direction a annoncé que la rentrée sera progressive à partir du 12 Mai. En attendant, elle fait pression sur les ouvriers en appelant tout le temps chez eux. Mais, surtout, elle veut préparer les esprits aux attaques à venir. « C’est un véritable séisme qui a secoué tout le secteur », il y aura « des implications à longs termes de cette crise sur l’industrie » a annoncé la DRH. Elle prévient que les donneurs d’ordre, Airbus, Boeing, Safran, ont cessé de travailler et que les carnets de commandes de l’usine sont « au plus bas » dorénavant et pour les mois à venir. C’est bien un plan de licenciements qui se prépare.

Pourtant, Creuzet appartient au groupe Lisi dont la famille Peugeot est actionnaire à 30 %. Pourtant, le chiffre d’affaires a été un record en 2019 avec une augmentation de 2%. Les actionnaires et les donneurs d’ordre ont de quoi payer ! Ce n’est pas aux travailleurs de payer !

 

Mondelez (LU) - Cestas (Gironde) :  D'abord la sécurité des actionnaires

Echo d'entreprise
21/04/2020

A l’usine LU de Cestas, la direction a un slogan « Un biscuit ne vaut pas un accident du travail ! ». Une façon de dire que la sécurité serait le premier souci du propriétaire, Mondelez, trust américain de l’agroalimentaire.

Le coronavirus vient de montrer ce qu’il en est. L’usine n’a pas fermé, il y avait de l’argent à se faire. Pour que tous puissent avoir des masques obligatoires, il a fallu attendre cinq semaines. Même avec une suspicion de coronavirus sur un salarié, et l’éviction pour mise en « quatorzaine » d’une quinzaine d’autres, l’activité a continué.

Même sur la minable prime de risques Macron de 1000 €, Mondelez a mégotté. Il a fallu un mouvement de grève pour qu’elle soit portée à 990 €. Et encore, Mondelez ne veut la payer ni aux intérimaires nombreux particulièrement en ce moment, ni aux salariés de l’entreprise d’entretien qui assurent la désinfection de l’usine, ni à ceux de ses salariés en trop mauvaise santé pour être présents...

Qu’on vienne au travail, la peur au ventre, Mondelez s’en moque. La seule sécurité qui lui importe c’est celle de son profit. Pour eux, notre vie vaut moins qu’un biscuit.

Banque Postale (Bordeaux) :  Les sales méthodes de la direction pour faire reprendre le travail

Echo d'entreprise
17/04/2020

Le patronat pousse partout à la reprise du travail, malgré l'épidémie. Dans les centres financiers, la direction de la Banque Postale compte aller plus vite que Macron et son 11 mai. Elle fait tout pour qu’un maximum d’agents soient au boulot en 35 heures dans les jours qui viennent.

Pour ceux qui sont en « travail à distance », c’est déjà le cas. Mais cela ne suffit pas. La direction a donc missionné le médecin du travail pour qu'il appelle les agents éloignés des services pour raison de santé et qu'il leur impose cette formule de travail en leur expliquant que leur diabète ou que leur hypertension n'est pas assez grave pour qu'ils ne viennent pas sur site. Et si la direction parle de « travail à distance », ce n'est pas pour rien, c’est pour ne pas avoir à respecter les contraintes du « télétravail » telles qu'elles ont été définies précédemment.

Pour tous les autres collègues qui doivent venir sur site (environ 200 au centre de Bordeaux, rue Bonnac), la direction avait dans un premier temps accepté le principe de travail un jour sur deux pour respecter les mesures barrières, sous la pression du CHSCT et des collègues de certains services. Ce qui revenait à faire 17h30 environ par semaine. Mais depuis quelques jours la direction fait pression pour revenir à la « normale ». Certains services sont ainsi passés à 21 heures puis 27 heures, et dès la semaine prochaine ce sera 30 heures, voire 35 heures pour le service de la direction clientèle.

Pour ce faire, elle affirme être en capacité de mettre en place les mesures barrières, même si tout le monde est au boulot en même temps, en invoquant le peu d’agents présents sur site du fait du télétravail, des gardes d’enfants à domicile et autres absences. Et dans les services où ce n’est pas vraiment le cas, elle réinvente les horaires de « brigade » (une moitié des effectifs le matin et l’autre l’après-midi), horaire qu’elle avait totalement supprimé lors de la mise en place d’OTT !

Par ailleurs, alors que le médecin du travail certifiait que les masques ne servaient à rien, la distribution qui sera faite prochainement dans les services lui servira d’alibi pour remettre un maximum de monde au boulot sur site.

Alors que le confinement est prolongé, l’épidémie est loin d’être maitrisée… alors qu’il n’y a toujours aucun test de dépistage… la direction veut continuer à nous enfumer !