Manifestations le 6 juin

Contre la réforme des retraites

Brève
02/06/2023

     Malgré tous les passages en force du gouvernement, les travailleurs n’acceptent toujours pas cette réforme des retraites qui leur vole deux ans de vie. Les organisations syndicales appellent à une nouvelle journée de grève et de manifestations le 6 juin, ce sera l’occasion de continuer d’affirmer que la bataille contre Macron et le patronat continue, sur les retraites mais aussi sur les salaires qui devraient suivre la hausse du coût de la vie.

     Retrouvez-nous dans les manifestations :

A Lyon, 11h Manufacture des Tabacs

A Valence, 14h30 Champ de Mars

A Montélimar, 14h rond-point de Châteauneuf, ZI sud

A Annonay, 14h30 Super U

Lycée Marcel Sembat - Vénissieux

Les mardis de la colère

Brève
17/05/2023

     Pour la deuxième fois consécutive, mardi 16 mai, une majorité d’enseignants s'est retrouvée devant le lycée pour dénoncer la baisse des moyens et le mépris des responsables du Rectorat et de la Région.

     Le lycée accueille de plus en plus d' élèves de milieux populaires dont les familles sont en très grande difficulté. Or l’Éducation Nationale supprime des demi-groupes et accompagnements d'élèves, et ose répondre que les moyens sont suffisants. On peut parier que s’il s’agissait de produire des armes, il n'y aurait pas eu la même réponse du Ministère des Armées !

     Du côté de la Région, ce n'est pas mieux : le lycée est vétuste et attend depuis longtemps des moyens matériels de sa part, mais en vain. Tous ces responsables laissent la situation se dégrader. Leur mépris est en fait aussi dirigé contre les élèves et leur parents : c'est du mépris social contre les classes populaires.

Conseil municipal de Chambéry

Les travailleurs se font entendre

Brève
16/05/2023

Le lundi 15 mai, plusieurs dizaines de travailleurs de divers services publics de l'agglomération (chauffage urbain, territoriaux, ATSEM et enseignants) se sont invités au conseil municipal. Durant plus d'une heure, ils ont exprimé leur colère face au refus de la mairie de satisfaire leurs revendications : augmentations de salaires, maintien d'une classe dans un quartier populaire, embauches...

Entre mépris et cynisme, le maire (PS) et ses adjoints, ont prétendu que s'ils répondaient favorablement, ils devraient augmenter les impôts ou ne pas remplacer les départs à la retraite.

Un chantage digne d'un patron. Pour les travailleurs, ce qui compte c'est obtenir de quoi travailler et vivre dignement. Pour cela, ils ne doivent compter que sur leurs propres forces.

Agglomération de Grenoble

La micro-électronique au cœur du système militaro-industriel

Brève
14/05/2023

Un article du Dauphiné Libéré, reprenant une étude d'une officine britannique, a révélé l’utilisation dans des armes de guerre russes de pièces élaborées dans la région grenobloise par des entreprises comme STMicroelectronics ou Lynred. Il dénonce ces industriels comme des « rouages d’un système tentaculaire et criminel » fournissant des composants « au cœur de la machine de guerre russe ». Une façon d'ignorer que les industriels français de l'armement fournissent les pires dictateurs, leurs sales guerres ainsi que celles menées par l'armée française, notamment en Afrique, depuis des décennies. En fait, l’interpénétration du secteur de l'armement et des autres secteurs de l'industrie est totale.

Les entreprises de microélectronique réalisent une partie de leurs profits en produisant des capteurs, des système GPS, etc. Et celles de l'agglomération accaparent une large part de ce marché. Un responsable de l'observatoire de l'armement explique même qu’ « en France, si on coupait l’activité du territoire grenoblois », les engins de mort de ses armées ne pourraient plus fonctionner.

Si le commerce des armes enrichit les actionnaires de Dassault, Thales Airbus, MBDA, Naval Group ou Nexter, une fraction croissante de l'économie se tourne vers l’économie de guerre. Seuls le contrôle des travailleurs sur les entreprises et les banques, ainsi que la fin du secret protégeant les traités entre États, permettraient d'en mesurer l’ampleur.

ZF Bouthéon – près de Saint-Étienne

Victoire des grévistes !

Brève
10/05/2023

     Plus de 90 % des 330 salariés de ZF Bouthéon étaient en grève totale depuis lundi 24 avril. Tous étaient présents sur le piquet suivant leurs horaires de travail.

     Le groupe allemand ZF voulant vendre l’usine, les salariés exigeaient, avant la cession, une prime de 10 000 euros. Et la grève a aussi été l’occasion de mettre sur la table tout ce que les travailleurs ont sur le cœur : les faibles salaires, les sacrifices consentis depuis plusieurs années et la dégradation des conditions de travail, avec une nouvelle direction qui a cru pouvoir serrer la vis.

     Après plusieurs propositions insuffisantes et repoussées par les grévistes, ils ont accepté, mercredi 10 mai, 12 000 € de prime, versé en deux fois sur un an, les 2 000 € au-delà des 10 000 € qu’ils demandaient couvrant largement les jours de grève. Souhaitons que cette mobilisation, qui a bénéficié de la sympathie et du soutien de nombreux travailleurs de la zone industrielle, en inspire bien d’autres !