Brève

Leroy-Merlin - Valence (Drôme)

Dépôt logistique : il faut de meilleurs salaires !

Leroy-Merlin - Valence (Drôme) : Dépôt logistique : il faut de meilleurs salaires !

     Depuis mercredi 17 novembre, les travailleurs de l’entrepôt logistique débrayent dans le cadre des Négociations Annuelles Obligatoire (NAO),. Ils bloquent les camions et ont été rejoints vendredi 19 par les travailleurs des autres dépôts.

     Alors que les affaires ont flambé durant la pandémie et que Leroy-Merlin a déclaré 267,3 millions d’euros de profits en 2020, la direction leur a annoncé 2 % d’augmentation avec un minimum de 40 € brut, sous prétexte de primes d’intéressement et de participation au bénéfice qui, d’après elle, feraient que les salariés touchent l’équivalent de 16 mois de salaire sur l’année. Mais les grévistes savent que les primes peuvent être retirées si la conjoncture se détériore. Pour un cariste en équipe 2x8, au bout de 10 ans d’ancienneté le salaire de base tourne autour de 1300 € brut par mois.

     Pour l’instant, la direction dit ne rien vouloir lâcher de plus, alors que l’argent existe. Le groupe est la propriété de la famille du multimilliardaire Mulliez qui possède aussi Auchan, Flunch, Décathlon, Norauto, Pimckie... Pour accroître ses profits, Mulliez a intégré Leroy-Merlin France dans le groupe ADEO qui est devenu n°1 du bricolage et de la décoration sur le marché européen et 3ème acteur mondial sur le marché de l’habitat.

     Donc si l’argent existe pour Mulliez et les autres actionnaires, il n’y a pas de raison qu’il n’y en ait pas pour les salaires des travailleurs qui font tout tourner !

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