Des économies criminelles

Dans les hôpitaux de Clermont-Ferrand, Issoire, Riom, Aurillac, Vichy, tous les services d'urgence sont engorgés, comme dans des dizaines d'autres du pays. Le personnel est débordé. Partout, des patients doivent attendre des heures, dans des brancards, dans les couloirs, voir même dans les entrées des hôpitaux, avant même d'être pris en charge ou orientés vers les services de soins, car il n'y a pas assez de lits pour les accueillir.

Désormais, la moindre épidémie de grippe ou de gastroentérite vire à la surcharge et la situation devient catastrophique.

Cela est le résultat de toutes ces années où les hôpitaux ont supprimé des lits et réduit le personnel, pour faire des économies au détriment de la santé. C'est une politique criminelle que patients et personnels payent au prix fort.