General Electric - Villeurbanne : La direction contrainte d'entériner son recul17/12/20202020Brèves/medias/breve/images/2020/12/GE_27_11_20_3.jpg.420x236_q85_box-0%2C188%2C2000%2C1312_crop_detail.jpg

Brève

General Electric - Villeurbanne

La direction contrainte d'entériner son recul

Illustration - La direction contrainte d'entériner son recul

     Après 25 jours d’une grève qui paralysait l’usine de Villeurbanne, la direction a décidé d’aggraver la situation. Lors des discussions avec les syndicats la semaine du 7 au 11 décembre, elle avait lâché des promesses bien modestes sur un maintien de 75 postes (sur les 285 supprimés), quelques avancées financières pour les départs et des primes pour la reprise correspondant au paiement d’un certain nombre de jours de grève. Un protocole d’accord de fin de grève était proposé lundi 14.

     Et, surprise, à la lecture, ce protocole remettait en question ce qui avait été discuté. Les syndicats ayant claqué la porte, les salariés grévistes, fatigués, en colère et écœurés parlaient de tomber malades et même, pour certains, de se mettre en grève de la faim.

     Finalement, après avoir alerté l’inspection du travail, la presse et les syndicats d’autres entreprises, la direction de GE a reculé et repris le 1er protocole ! La grève qui vient de prendre fin a profondément marqué ceux qui l’ont faite, par les discussions, les actions menées, la solidarité qui s’est créée. Et ils ont perdu toute illusion sur ces grands groupes qui n’ont que faire de la vie de ceux qu’ils exploitent et sur l’Etat qui s’est ouvertement rangé du côté de GE. Ce qu’ils ont obtenu, c’est grâce à leur lutte, et elle seule.

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