Anciens verriers de Givors (Rhône) : Le Conseil d’Etat dans le camp des patrons15/06/20192019Brèves/medias/breve/images/2019/06/Verrerie_Givors_2_2.jpg.420x236_q85_box-187%2C0%2C613%2C240_crop_detail.jpg

Brève

Anciens verriers de Givors (Rhône)

Le Conseil d’Etat dans le camp des patrons

illustration
La verrerie de Givors avant sa fermeture et sa démolition

     Les anciens verriers se battent depuis maintenant dix ans, après avoir constaté que de nombreux anciens salariés de cette verrerie, fermée en 2003, étaient malades. Ils avaient été exposés à de nombreux produits dangereux, dont l’amiante.

     Au cours de leur lutte, ils ont réussi à faire condamner l’entreprise pour des cas individuels, reconnus comme maladies professionnelles. L’employeur a même été condamné trois fois pour « faute inexcusable », pour ne pas avoir pris de mesures de précautions contre des dangers dont il avait connaissance.

     Mais les anciens verriers voudraient aussi que le site industriel soit reconnu « amianté », pour que les anciens salariés bénéficient d’un suivi médical et que ceux encore en activité puissent partir en préretraite. Mais alors que quatre autres verreries l’ont été, cette demande a été refusée pour Givors par le ministre du Travail, puis le Tribunal administratif, puis la cour d’appel administrative, et maintenant le Conseil d’Etat, sous divers prétextes, montrant ainsi qu’ils ont choisi leur camp, celui d’un  patronat qui a empoisonné ses salariés pendant des années. Mais les anciens verriers ne lâchent rien et d’autres actions sont en cours.

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