Bertrand Cantat : Le droit à l'oubli, c'est aussi se faire oublier19/03/20182018Brèves/static/common/img/contenu-min.jpg

Brève

Bertrand Cantat

Le droit à l'oubli, c'est aussi se faire oublier

A Clermont-Ferrand comme à Montpellier et à Grenoble, la tournée de Bertrand Cantat suscite polémiques, indignations, protestations et manifestations.

Il y a 15 ans, le chanteur tuait à coups de poing sa compagne, l'actrice Marie Trintigant lors d'une dispute. Condamné à huit ans pour cet acte irrémédiable, il a été libéré après avoir purgé la moitié de sa peine en 2007. Début 2010, son épouse Krisztina Rady, qui avait repris la vie commune, s'est suicidée dans la maison familiale et des accusations de violences conjugales, non prouvées, avaient été évoquées.

Un condamné ayant purgé sa peine a droit à l'oubli, mais Bertrand Cantat a choisi de revenir dans la lumière. Cette exposition médiatique ne peut pas aider à l'oubli et suscite des réactions bien compréhensibles de rejet et de dégout en matière de violences faites aux femmes.

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