Isochem – Pont-de-Claix (Isère) : Les travailleurs refusent d'être sacrifiés aux requins de la finance30/06/20172017Brèves/medias/breve/images/2017/06/2017_06_28_Isochem-9432_2.jpg.420x236_q85_box-0%2C180%2C3456%2C2124_crop_detail.jpg

Brève

Isochem – Pont-de-Claix (Isère)

Les travailleurs refusent d'être sacrifiés aux requins de la finance

illustration
Rassemblement devant Isochem à Pont-de-Claix le 28 juin 2017

Les travailleurs du groupe Isochem, soit près de 300 salariés, sont aujourd’hui sous la menace du dépôt de bilan de l’entreprise. Le prétexte est l’annulation de la commande d’un groupe pharmaceutique américain, son principal client. Une quinzaine de salariés sont concernés sur la plateforme chimique de Pont-de-Claix. Isochem, ancienne filiale de la Société Nationale des Poudres et Explosifs, avait été bradé par l’État au holding allemand Aurelius qui, depuis, en a tiré un maximum de bénéfices sans investir. Des suppressions d’emplois avaient déjà eu lieu ces dernières années. Cette fois, ce sont tous les salariés qui risquent de se retrouver à la rue.

Une première grève et un rassemblement de soutien ont eu lieu mercredi 28 juin pour exiger notamment que Vencorex, le plus gros employeur du site, reprenne l’ensemble de ces travailleurs.

Ils n’ont en tout cas aucune raison de faire les frais des manœuvres et de la guerre que se mènent les capitalistes du secteur. Quant à ces derniers, ils ont largement les moyens de payer et de maintenir l’emploi de tous leurs salariés.

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