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Migrants

Non aux expulsions

Migrants : Non aux expulsions
Non aux expulsions

Jeudi 20 juin, les associations d’aide aux migrants de l’Allier ont organisé un rassemblement devant la préfecture de Moulins,
Venus de Vichy, de Montluçon, de nombreux jeunes migrants sont venus protester face aux menaces d’expulsion qui pèsent sur eux.
Plusieurs d’entre eux, jeunes majeurs en apprentissage ont reçu « l’Obligation de quitter le territoire français ».
Un jeune raconte. "Mineur non accompagné à l'époque de mon arrivée dans l'Allier en 2017, j'ai débarqué un beau jour à Moulins à l'âge de 16 ans, dans l'espoir d'une vie meilleure. J'ai très vite commencé un apprentissage. Tout allait bien. Je pensais pouvoir continuer à vivre, à me former et à travailler en France.... J'ai tout mis en oeuvre pour ça !"
En 2019, deux ans plus tard, il est sorti du système d'Aide sociale à l'enfance (ASE). En effet, aujourd'hui âgé de 18 ans, il est devenu majeur. Un 18e anniversaire synonyme de très mauvaises nouvelles. il explique que son projet de vie dans le pays de la Déclaration des droits de l'homme est désormais largement compromis :
"Alors que je suis en train de terminer mon apprentissage, que je vais passer mon examen dans quelques jours et que mon patron m'a promis un CDI, mon autorisation de travailler n'a pas été renouvelée. On ne veut plus de moi en France et il n'y a aucune raison à ça !"
Il est originaire d’Erythrée. Le site officiel du ministère des Affaires étrangères dit de ce pays « le régime érythréen a supprimé la plupart des libertés et la situation des droits de l’homme y est très préoccupante… ». C’est donc en toute connaissance de cause que les autorités françaises peuvent décidé de renvoyer des jeunes dans un pays de dictature.
D’autres jeunes sont concernés par ces avis d’expulsion. Dans le bassin de Vichy, ces jeunes apprentis « donnant totale satisfaction » sont obligés de quitter le pays. Pourtant comme le dit une responsable d’association : « Ces jeunes sont arrivés dans l'Allier il y a deux ou trois ans. Après plusieurs évaluations, ils ont été reconnus mineurs par les tutelles habilitées On les a orientés vers des formations professionnelles en leur disant que, s'ils avaient un travail, ça les aiderait à rester en France. Tout se passe bien. Ils ont un parcours scolaire réussi. Leurs employeurs sont contents et ont besoin d'eux... Mais au final, le refus de leur donner les papiers de séjour et de droit au travail annule tout ! »
Procédures expéditives, négation du droit d’asile, tel est le véritable contenu de la politique prétendument progressiste de Macron.
Liberté de circulation et d’installation pour tous les migrants !

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