Non aux expulsions des lycéens

Deux lycéens, scolarisés à Aurillac, sont menacés d'expulsion. Originaires d'Afrique, leurs papiers d'identité ont été déclarés faux par la police. De mineurs isolés protégés, ils deviennent, du jour au lendemain, clandestins, assignés à résidence, en attente d'expulsion. L'un d'eux, scolarisé en bac pro électricité, ne peut même plus suivre sa formation en alternance sur les chantiers à l'extérieur d'Aurillac.

Un collectif a pris leur défense et interpelle la Préfecture. Leurs membres, éducateurs, enseignants et représentants associatifs ne comprennent pas qu'on puisse détruire ainsi leurs rêves et leurs projets d'intégration. Le collectif dénonce aussi la tendance de l'administration à déclarer de plus en plus souvent des mineurs étrangers comme étant majeurs, ce qui les livre à une expulsion immédiate, ou à la clandestinité et à la rue.

La France se prétend le pays des droits de l'Homme, mais pas de ceux des enfants.