Politique abjecte de la Métropole envers les migrants

     Vendredi 9 février, les policiers ont expulsé, à la demande de la Métropole de Lyon, les tentes des familles de demandeurs d’asile qui tentaient de survivre sur l’esplanade Mandela vers la Part-Dieu. Elles seront hébergées dans un gymnase pour dix jours. Et après ?

     Lundi 12 février, la Métropole de Lyon assignait au tribunal des militants qui, pour loger des migrants, occupent un immeuble qui lui appartient, à Villeurbanne, et qui était laissé vide. En janvier, la Métropole a d'ailleurs voté une subvention de 1,8 million d'euros pour installer une vidéosurveillance dans les bâtiments vides lui  appartenant pour empêcher, à l'avenir, ce genre d'installation.

     Les dirigeants de la Métropole, fidèles à la politique de leur mentor Gérard Collomb comme ministre de l’Intérieur, choisissent de laisser des immeubles vides, de rendre la vie impossible aux migrants et de réprimer ceux qui leur viennent en aide. Entre les appartements vides qu'elle pourrait réquisitionner et les immeubles vides lui appartenant, il y aurait pourtant largement de quoi loger tous ceux qui se retrouvent à la rue, migrants ou pas !