Hôpital privé de l’Est lyonnais (HPEL) - Saint-Priest (Rhône) : « Soigner c’est du temps, pas de l’argent ! » 18/12/20182018Brèves/medias/breve/images/2018/12/Greve_HPEL_18_12_18_3.JPG.420x236_q85_box-0%2C239%2C2592%2C1697_crop_detail.jpg

Brève

Hôpital privé de l’Est lyonnais (HPEL) - Saint-Priest (Rhône)

« Soigner c’est du temps, pas de l’argent ! »

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Le piquet de grève de l'Hôpital de l'Est lyonnais le 18 décembre 2018

     Une bonne partie du personnel de l’hôpital est en grève depuis lundi 17. Dans cet hôpital privé, qui a été racheté par le groupe Ramsay, les salaires sont les plus bas des hôpitaux privés du Rhône, avec des salaires net en dessous du Smic compensés par une prime. Et les soignants sont débordés et épuisés à cause du manque de personnel.

     Ramsay se vante d’être le premier groupe de cliniques et d’hôpitaux privés français, il a racheté l’HPEL en 2017 et le groupe Capio en 2018. En juin 2017 le chiffre d’affaires sur un an était de plus de 2,2 milliards d’euros, avec un bénéfice net de 57 millions d’euros. Mais il préfère arroser les actionnaires plutôt que d’augmenter les salaires et d’embaucher.

     Après deux jours de grève, l’ambiance et la détermination sont toujours très fortes. Le piquet de grève rassemble 50 personnes, qui reprennent des slogans en musique et en dansant, en direction du bureau du directeur. Mardi soir, les personnels rassemblés ont voté la poursuite de la grève pour mercredi.

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