Un sous effectif permanent qui s'aggrave

Pour alerter le grand public sur leur situation difficile au CHU, le personnel a débrayé pour participer le 15 juin à un "café de la colère", avec forces pancartes et panonceaux dénonçant le manque d'effectifs et de moyens.

En effet, une dizaine de services du CHU sont actuellement touchés par des mouvements de grève, dont le service des urgences depuis octobre. Mais ils sont peu visibles du public, car le personnel est systématiquement réquisitionné.

Ces difficultés du personnel, en sous-effectif permanent, le nouveau directeur, arrivé au début de l'année, les reconnait, sans pour autant vouloir embaucher. Car son principal souci, c'est de respecter les contraintes budgétaires et de faire des économies tous azimuts, comme le lui demandent gouvernements et instances administratives. Même au détriment de la santé du personnel et des patients.