Michelin – Clermont-Ferrand :  Il y en a marre !

Echo d'entreprise
21/12/2021

Ce dimanche, plusieurs arrêts de travail ont eu lieu à l’usine des Gravanches à l’appel de la CGT et de SUD. Selon les ateliers et les équipes, ce sont 30 à 75 % des salariés qui sont sortis et jusqu’à 100 % dans un atelier.

C’est un ras-le-bol général qui s’est exprimé : dégradations des conditions de travail, rappels incessants des chefs pour venir boucher les trous en semaine, manque d’effectifs, salaires et primes insuffisants.

Lundi, les travailleurs en équipe 3x8, ont découvert avec satisfaction le succès de la mobilisation de la veille. Et certains ont pris le relais de leurs camarades des équipes de fin de semaine en faisant grève ou en quittant leur poste en cours d’équipe car leurs problèmes sont les mêmes.

Pour beaucoup c’était la première grève à laquelle ils participaient. Un bel encouragement pour l’avenir pour beaucoup de jeunes embauchés qui n’ont encore jamais fait grève et pour tous ceux qui pensaient jusque-là que les luttes ouvrières n’étaient plus possibles.

Michelin - Clermont-Ferrand :  Le scandale des suppressions d’emplois continue

Echo d'entreprise
08/12/2021

Michelin a annoncé la 2ème étape de son plan de 2300 suppressions d’emplois qui a pour objectif un gain de productivité de 5 % par an.

Ce sont 614 postes qui vont disparaître en 2022, dont 469 à Clermont-Ferrand et 32 au Puy-en-Velay.

C’est une bonne nouvelle pour les actionnaires dont les dividendes ne cessent d’augmenter, au même rythme et même plus vite que les profits.

Profits qui auront entre autre été gagnés par le blocage des salaires pour une grande partie des travailleurs, et une augmentation ridicule pour les autres. Mais aussi par l’intensification de la charge de travail.

Il faudra imposer à Michelin, comme à toutes les grandes entreprises, de prendre sur leurs profits et sur les fortunes des actionnaires pour maintenir tous les emplois et répartir le travail entre tous.

Ville de Grenoble :  Les bibliothécaires ont fait reculer la municipalité

Echo d'entreprise
28/11/2021

Depuis le mois d’août, les bibliothécaires se sont mobilisées contre l’obligation décidée par le gouvernement de contrôler le passe sanitaire des usagers, considérant que cela empêchait l’accès à la culture pour tous.

Semaine après semaine, beaucoup ont fait des journées de grève, certaines ont refusé d'effectuer ce contrôle. Des distributions de tracts aux usagers, sur les marchés, et des rassemblements de soutien ont été organisés.

Alors qu’Eric Piolle, le maire écologiste, s’était prononcé publiquement contre cette mesure de contrôle dans les bibliothèques municipales, il a fait convoquer à partir du 16 novembre, en vue de sanctions, 12 bibliothécaires. Mais ce jour-là, en soutien de leurs collègues, la grande majorité des bibliothèques de la ville sont restées fermées. La mobilisation s’est poursuivie… jusqu’à ce que la municipalité fasse marche arrière : les menaces de sanctions sont annulées et les bibliothécaires n’auront plus à contrôler le passe-sanitaire des usagers.

Lorsque les travailleurs s’organisent, se mobilisent avec ténacité et détermination, ça paie !

Ville de Grenoble :  Non aux sanctions contre les bibliothécaires !

Echo d'entreprise
17/11/2021

Eric Piolle, le maire écologiste, s’était prononcé publiquement contre le contrôle du passe sanitaire instauré dans les bibliothèques municipales par le gouvernement depuis le 9 août. Mais il a fait convoquer en vue de sanctions 12 bibliothécaires pour avoir précisément refusé ce contrôle afin de ne pas discriminer les lecteurs. Les premières convoquées ce mardi ont pu compter sur le soutien, par la grève, de leurs collègues : la grande majorité des bibliothèques de la ville sont restées fermées. Une soixantaine de bibliothécaires et leurs soutiens se sont également rassemblés pour dénoncer cet acharnement contre des employés qui veulent laisser libre l'accès à tous les lecteurs.

Les directeurs menant les entretiens ne voulaient qu’un seul « conseiller » syndical sous prétexte qu’il serait « difficile de discuter quand on est trop nombreux »… Alors même que la municipalité cherche à diviser les bibliothécaires et à individualiser les situations, la mobilisation a imposé que chacune soit assistée par les six représentants de l’Intersyndicale. Une autre façon d'affirmer qu’il s’agit d’un combat collectif. La mobilisation continue et rendez-vous a été donné pour les convocations suivantes.

Michelin  :  Le coût du capitalisme

Echo d'entreprise
05/11/2021

Michelin vient d’annoncer la suppression de 114 postes à l’usine de Troyes, correspondant à l’atelier fabriquant la gomme. L’activité sera délocalisée… à Montceau-les-Mines où il y aurait seulement une vingtaine de postes créés.

L’argument est que la production à Troyes serait trop coûteuse. Mais le groupe vient d’annoncer un chiffre d’affaires de 17,2 milliards d’euros et le président Menegaux affirme que « le groupe affiche des performances très solides » pour le plus grand profit des actionnaires.

D’un côté, ce sera, dans la région de Troyes, 114 emplois de moins et autant de chômeurs en plus. De l’autre, ce transfert va entraîner l'augmentation de la charge de travail pour les salariés de Montceau-les-Mines. Voilà ce qui coûte cher au monde du travail.

Ville de Grenoble :  Non au vol de jours de repos

Echo d'entreprise
29/09/2021

Rassemblement devant la mairie, le 27 septembre

Comme dans de nombreuses collectivités territoriales, le maire écologiste Éric Piolle et son équipe municipale LFI et PCF se préparent à faire travailler chaque agent au moins 28 heures de plus gratuitement en application d’une loi du gouvernement qui vise à augmenter le temps de travail des agents municipaux, pour atteindre les 1607 heures par an. A Grenoble, c’est l’équivalent de 50 emplois que le maire va ainsi économiser.

Cette mesure qui se rajoute à d’autres ne passe pas. Lundi 27 septembre, des travailleurs de la Ville ont donc fait grève et manifesté devant le conseil municipal en scandant « Non à la perte de nos jours de congés », « La mairie, c’est nous ! ». Une dizaine de travailleurs a pu entrer pour dire leurs 4 vérités aux voleurs de congés réunis dans la pièce.

Rendez-vous a été pris pour le 5 octobre qui sera une nouvelle occasion d’exprimer sa colère, dans les rues de Grenoble et d’ailleurs.

Territoriaux de Grenoble :  « On trie les livres, pas les lecteurs ! »

Echo d'entreprise
23/09/2021

Lors d'un rassemblement devant la préfecture, le 22 septembre

Depuis le 24 août, les bibliothécaires de la ville de Grenoble continuent de se mobiliser contre l’obligation de contrôler le passe sanitaire des usagers, par des jours de grève et pour certaines en refusant de contrôler. Rassemblements de soutien et distributions de tracts permettent d’expliquer au public en quoi ce contrôle empêche l’accès à la culture pour tous. D’ailleurs, les agents des bibliothèques d’une dizaine de communes de l’agglomération ont rejoint la mobilisation.

Malgré leurs recherches actives, les agents n’ont toujours pas débusqué Eric Piolle, le maire écologiste, qui ne daigne pas les rencontrer, mais qui a fait parvenir à chacun un courrier notifiant les sanctions encourues.

Mais voyez-vous, il paraît qu’il ne faut pas parler de « sanctions » mais de… « mesures administratives » !

Arkema – Pierre-Bénite (Rhône) :  Une sanction de trop

Echo d'entreprise
19/09/2021

     Depuis plusieurs mois dans l’usine des sanctions tombent pour un oui ou pour un non, allant d’un avertissement à la mise à pied.

     Alors quand mercredi 15 septembre le licenciement d’un salarié a été annoncé pour « comportement menaçant vis-à-vis d’autres salariés », des travailleurs postés ont fait le tour des installations et entraîné les hésitants à se mettre en grève contre cette sanction privant un salarié de son gagne-pain et jugée choquante. La grève a continué pendant cinq jours, entraînant l’arrêt total des installations.

     Une mise en garde salutaire, et qui coûte cher à cette direction arrogante qui croyait avoir les mains libres pour faire ses mauvais coups.

Cafés Folliet – Chambéry  :  Pass sanitaire, nouvel exemple de dictature patronale

Echo d'entreprise
01/09/2021

La semaine dernière, les salariés des cafés Folliet, entreprise de Chambéry, qui torréfie du café et le commercialise ensuite dans toute la France, ont reçu un mail édifiant de leur patron. Bernard Folliet leur a en effet annoncé qu’il comptait leur imposer le passe-sanitaire à compter du 15 septembre prochain. Les 265 salariés, qu’ils soient à l’usine de production, en logistique ou commerciaux et services administratifs, devront avoir un passe valide, qui sera contrôlé par leur chef de service, sous peine de voir leur contrat suspendu.

L’essentiel de l’entreprise ne fait pourtant pas partie d’un des secteurs concernés par la mesure gouvernementale. Mais Bernard Folliet, par ailleurs président du Medef Savoie, ne s’embarrasse pas de considérations juridiques et entend aller au-delà de la loi, en imposant la vaccination aux salariés. Comme tous les capitalistes, il entend régner en maître et dicter ses volontés aux travailleurs, même illégales.

Et, il ose, comme le gouvernement, présenter cette attaque anti-ouvrière comme une manière de lutter contre la pandémie. Chez Folliet, il n’y a pas que le café qui a un goût amer !

Grenoble :  Grève dans les bibliothèques municipales

Echo d'entreprise
25/08/2021

Après leur première journée de grève mardi 24 août, les agents des bibliothèques de Grenoble ont reconduit leur mouvement.

Ils refusent de contrôler le passe sanitaire de leurs usagers et d'interdire l'entrée des bibliothèques à ceux qui n'en ont pas, estimant que leur mission de service public est d'accueillir tout le monde. Ils savent que ce seront les plus démunis, les plus précaires qui seront principalement rejetés... Alors pas question.

Face à leur mouvement, le maire écologiste Eric Piolle tient un double langage : d'un côté il assure de son soutien les grévistes... mais de l'autre il menace de sanction ceux qui refuseront de faire les contrôles. Ces menaces de sanctions vis-à-vis de travailleurs sont à l'image de celles proférées par Macron et son gouvernement tout au long de cette crise sanitaire et elles sont inadmissibles.