Chantal Gomez et ses 38 colistiers défendent la classe ouvrière 05/03/20202020Presse/medias/articlepresse/images/2020/03/title-1583329971.jpg.420x236_q85_box-56%2C0%2C944%2C500_crop_detail.jpg

Article de presse

Échirolles

Chantal Gomez et ses 38 colistiers défendent la classe ouvrière

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Chantal Gomez et une partie des membres de sa liste Photo LO

Plus que des candidats, ce sont des militants. Les colistiers de Chantal Gomez sont tous investis dans un même combat : la lutte des classes. Avec ces municipales, ils espèrent mobiliser les Échirollois.

Comme à chaque élection ou presque, la liste de Lutte ouvrière n’a pas eu de mal à se monter. « Nous avons une vingtaine de fidèles de la précédente liste (2014), et nos militants ont trouvé d’autres collègues pour compléter le groupe », détaille Chantal Gomez, la tête de liste. Elle a également trouvé des colistiers via le porte-à-porte. Une bonne façon de prendre le pouls de la commune. « Ce que j’en retiens ? De la colère, de l’inquiétude, par rapport à la situation économique, au chômage, aux conditions de vie dégradées. Même les plus privilégiés s’inquiètent. Beaucoup sont également préoccupés par la montée des incivilités. Ils ne reconnaissent plus Échirolles : avant, ici, on vivait bien ensemble. Maintenant c’est chacun pour soi. »

Défendre les intérêts de classe

Alors, la candidate veut « remettre de la civilité ». Un souhait qui n’est pas qu’une formule, pour cette militante habituée des grands combats sociaux. Via les municipales, elle voudrait « attirer l’attention des habitants, sur les vraies causes des dégradations : la crise économique, le grand capital. Ce sont les travailleurs qui font tourner la société, et les grands patrons qui la mènent au chaos. Il faut changer le rapport de force ! »

Pour cela, Lutte ouvrière « ne promet rien, ne fait pas de programme : notre programme, c’est de faire en sorte que les travailleurs redressent la tête ». Il faut, insiste-t-elle, « mettre des militants à la mairie, pour collectivement, aider au mieux vivre ensemble ». Mais « pour faire le travail nécessaire, il faut avoir la fibre militante, et ce n’est pas le cas des autres candidats ».

Sabrina, colistière, est d’accord. « Je suis candidate Lutte ouvrière, parce que je pense que si nous étions nombreux à défendre nos intérêts de classe, ces chers messieurs qui tiennent les ficelles ne se montreraient pas aussi arrogants. Ils ne sont qu’une poignée face à une majorité pour l’instant endormie, mais tellement puissante si elle se réveille ! » Même ambition pour Jérémie, enseignant mobilisé contre la réforme des retraites : « J’ai beaucoup discuté avec plein de monde et j’ai découvert que LO défend les mêmes idées que la plupart des manifestants. J’ai donc voulu apporter mon soutien ». Tous sont prêts à défendre leurs idéaux, en espérant qu’un jour, ils se transforment en principe de gouvernement…

Isabelle CALENDRE

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