« Débarrasser l’Europe du capitalisme »12/05/20192019Presse/medias/articlepresse/images/2019/05/Olivier_Minoux2.jpg.420x236_q85_box-43%2C0%2C897%2C480_crop_detail.jpg

Article de presse

Loire - élections européennes

« Débarrasser l’Europe du capitalisme »

Illustration - « Débarrasser l’Europe du capitalisme »

Tel est l’objectif de la liste Lutte ouvrière pour ces élections européennes. Une campagne dans laquelle ce parti n’a pas de réel programme européen. Les revendications sont toujours centrées sur « la défense des travailleurs face au grand patronat et à la bourgeoisie ».

La liste de Lutte ouvrière, conduite par Nathalie Arthaud, compte deux Rhônalpins : Olivier Minoux, ouvrier dans la chimie dans le Rhône, et Romain Brossard, enseignant dans la Loire. Tous deux étaient à Saint-Étienne, jeudi soir, devant quelques militants.

« Les élections ne changent pas le sort des travailleurs »

« Nous sommes les seuls à défendre les intérêts vitaux du monde du travail », lance Olivier Minoux. Pour cette nouvelle campagne électorale, Lutte ouvrière reste sur ces fondamentaux, « la défense des travailleurs face au grand patronat et à la bourgeoisie ». Pas de réel programme européen et puis de toute façon « les élections ne changent pas le sort des travailleurs. Nous pourrons changer la société que par des luttes, pas par des lois », insiste Olivier Minoux.

Les candidats rappellent donc les revendications phares de Lutte ouvrière : un salaire mensuel minimum à    1 800 euros net, l’interdiction des licenciements dans les grands groupes, répartir le travail entre tous, ou encore le contrôle par les travailleurs des comptes des grandes entreprises. « Ce n’est pas l’État qui va contrôler l’argent puisqu’il met en place des dispositifs à la disposition des patrons », estime Olivier Minoux. Un argument qui permet à Romain Brossard de citer l’exemple de l’imprimerie Titoulet : « L’entreprise était rentable. Elle a bénéficié de l’argent de l’État par l’intermédiaire du CICE. Aujourd’hui elle met la clé sous porte et 133 salariés sur le carreau. D’où la nécessité de contrôler l’argent qui passe par les entreprises ».

 

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