L’insécurité est d’abord sociale02/03/20202020Presse/medias/articlepresse/images/2020/03/Fagnou_insecurite.jpg.420x236_q85_box-0%2C16%2C169%2C112_crop_detail.jpg

Article de presse

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L’insécurité est d’abord sociale

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Jean-Charles Fagnou - Liste Lutte ouvrière. Photo Progrès /DR

« Pour un travailleur, l’insécurité, c’est d’abord la menace de perdre son emploi du jour au lendemain. Quand on est intérimaire, et que le vendredi soir on vous annonce qu’on ne vous reprend pas le lundi, c’est ça la plus grande insécurité ! Comment payer le loyer quand on n’a plus d’emploi ? Comment nourrir ses enfants ? C’est une violence sociale insupportable.

Bien sûr, il y a des trafics qui empoisonnent la vie, il y a de la violence dans certains quartiers. Cette insécurité-là, bien réelle, découle directement du chômage de masse, de la misère qui grandit, du recul des organisations de quartiers, des associations ou des syndicats. On ne la combattra pas en rajoutant des policiers municipaux, armés ou pas, ni en multipliant les caméras partout. La société est en train de pourrir sur pied, mais il n’y a pas de changement possible sans remettre en cause la loi du marché. »

 

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