Loire - Élections législatives - 4e circonscription : « Voter pour le parti Lutte ouvrière, c’est faire une vraie lutte de classes »26/05/20172017Presse/medias/articlepresse/images/2017/05/francoise-leclet-la-candidate-et-son-suppleant-pierre-huou.jpg.420x236_q85_box-0%2C105%2C727%2C514_crop_detail.jpg

Article de presse

Loire - Élections législatives - 4e circonscription : « Voter pour le parti Lutte ouvrière, c’est faire une vraie lutte de classes »

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Françoise Leclet, la candidate et son suppléant Pierre Huou. Photo Christian GIL

En 2012, c’est dans la 4e circonscription que le parti Lutte ouvrière avait fait son meilleur score (0,74 %) dans la Loire. Françoise Leclet, la candidate, espère faire encore mieux ces élections.

Look à la Nathalie Arthaud, Françoise Leclet est la candidate de Lutte ouvrière dans la 4e circonscription des élections législatives. Âgée de 61 ans, cette militante, qui exerce le métier de secrétaire médicale aux Hospices civils de Lyon, a épousé le camp des travailleurs en 1976. Depuis plus de quatre décennies, cette femme engagée a déjà vécu plusieurs campagnes législatives en tant que candidate dans le département du Rhône.

Son suppléant, Pierre Huou, instituteur à la retraite, est un vieux routier de Lutte ouvrière, parti au sein duquel il milite depuis 1968. Domicilié à Saint-Just-Saint-Rambert, il affiche aussi quelques campagnes législatives dont celle de 2012 sur la 4e circonscription, où il était déjà suppléant, au compteur.

« Le problème, c’est le partage des richesses »

Pour cette campagne législative, Françoise Leclet continue le combat mené par Nathalie Arthaud durant l’élection présidentielle. « Face aux démagogues, qu’ils viennent de l’extrême droite ou d’ailleurs, nous devons faire entendre les exigences des travailleurs. »

Ces fondamentaux s’appuient sur quatre piliers. Le premier : pas un salaire, ni une pension à moins de 1 800 euros net et une indexation des salaires sur la hausse des prix et des taxes.

Le deuxième : interdire le licenciement dans toutes les entreprises qui réalisent des bénéfices. « Comme à Aubert et Duval », mentionne Françoise Leclet. Et de réclamer : « La répartition du travail entre tous sans diminution de salaire pour mettre fin au chômage. Cela peut être une semaine à 32 comme à 25 heures, précise la candidate, la société est riche, mais le problème, c’est le partage. Les multinationales n’ont jamais été aussi fortunées, les bénéfices des sociétés du CAC 40 ont explosé… En 10 ans, le Smic a augmenté de 15 % tandis que le salaire des PDG des grandes entreprises a flambé de 65 %. Nos salaires doivent passer avant les dividendes des actionnaires. »

« La crise, elle n’est pas pour tout le monde »

Les deux autres colonnes vertébrales du programme de Lutte ouvrière sont de mettre fin « au secret des affaires afin que les travailleurs et la population puissent mettre en lumière les méfaits des groupes capitaliste s» et d’utiliser « l’argent des contribuables aux services publics utiles à la population : éducation, santé… »

Pierre Huou indique que Lutte ouvrière « n’a pas un programme particulier pour la 4e circonscription, car les problèmes des ouvriers sont les mêmes de partout. » Et de taper sur les grandes entreprises : « Leur fortune est supérieure au budget de l’État. La crise, elle n’est pas pour tout le monde », tonne-t-il. Et de lancer : « Voter pour le parti de Lutte ouvrière, c’est faire une vraie lutte de classes. En refusant d’être embrigadés derrière les partis politiques de la bourgeoisie, en exprimant sa fierté d’appartenir au camp des travailleurs et en affirmant ses intérêts contre ceux du grand patronat. »

 

 

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