Lutte ouvrière veut faire entendre la voix des travailleurs 06/03/20202020Presse/medias/articlepresse/images/2020/03/Amberieu1.jpg.420x236_q85_box-0%2C60%2C665%2C435_crop_detail.jpg

Article de presse

AIN | Municipales à Ambérieu

Lutte ouvrière veut faire entendre la voix des travailleurs

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Patrick Bouvet (à g.) et Vincent Goutagny (porte-parole départemental) entendent diffuser les idées de Lutte ouvrière. Photo Progrès/Olivier CALLAMAND

Lutte ouvrière, parti révolutionnaire d’extrême gauche, présente une liste aux élections municipales. Elle entend être un point d’appui pour organiser les combats sociaux.

Après Bourg-en-Bresse, Lutte ouvrière (LO), parti cher à Arlette Laguiller, se présente aussi aux élections municipales à Ambérieu. Une première dans la cité cheminote.

La liste « Lutte ouvrière - Faire entendre le camp des travailleurs » de Patrick Bouvet, artisan taxi à Ambérieu, n’a pas spécifiquement de projet au plan local. Ce dernier explique : « En présentant une liste, Lutte ouvrière donne la possibilité aux travailleurs d’Ambérieu de voter pour des femmes et des hommes qui partagent leurs difficultés. »

Lutte des classes et guerre sociale

La tête de liste ajoute : « A la tête de la municipalité, nous serions un point d’appui dans toutes les luttes contre les capitalistes, les notables locaux et l’État. Les travailleurs, français ou étrangers, avec ou sans papiers, les chômeurs, les retraités, les associations et les syndicats seront associés aux décisions. »

Pour Patrick Bouvet, si les électeurs portent à la tête de la municipalité le camp des travailleurs, « on ferait tout pour que dans la vie municipale s’impose une forme de démocratie des ouvriers au travers de laquelle les intérêts des exploitants s’expriment et se confrontent avec ceux des riches. »

Composée de travailleuses et travailleurs de tous les secteurs, la liste regroupe pour le candidat LO celles et ceux eux qui créent les richesses par leur travail pour ne jamais en voir la couleur.

« Les travailleuses et travailleurs produisent des richesses et c’est à nous de prendre le pouvoir pour gérer la société. Seul le camp des travailleurs peut mettre fin à la dictature du grand capital », conclut Patrick Bouvet.

Olivier CALLAMAND

Réunion publique ce samedi 7 mars à 17 h 30 à la Maison des sociétés (derrière l’immeuble des impôts, rue Colbert salle n° 5)

 

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