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Article de presse
Saint-Fons | Municipales
Lutte ouvrière veut toujours la peau du « grand capital »
Lutte ouvrière a tenu sa réunion publique de campagne électorale pour les municipales, ce samedi, à la salle Spot, à 14 h 30. Une vingtaine de personnes ont répondu à l’appel. Christine Estero et Christian Prada, les leaders locaux du parti d’extrême gauche trotskiste qui présente une liste, ont rappelé les fondamentaux de leur idéologie : la lutte contre le grand capital en vue de l’abattre et de donner le pouvoir au peuple, afin qu’il se gère seul.
« Nous n’avons pas de programme local. On ne peut pas faire de promesse : le maire d’une commune n’a pas les moyens de répondre aux besoins vitaux des habitants. Si on bouge, l’État rappelle à l’ordre. C’est ce qui se passe à Vénissieux quand le maire Michèle Picard (PCF) prend des arrêtés anti-expulsion. Le préfet les annule », donne en exemple Christian Prada. Pour Lutte ouvrière, ce n’est pas le bulletin de vote qui transforme la société.
« Seul le monde du travail le peut, en s’organisant pour prendre le pouvoir, exproprier les capitalistes et diriger l’économie », poursuit le leader. Seule promesse que fait toutefois Lutte ouvrière : « Si nous sommes élus, nous serons les yeux et les oreilles de la population » En attendant, le maire Nathalie Frier n’est pas dans leurs petits papiers. « Gérard Collomb, son patron, et elle, ce sont des politiciens bourgeois. Ils vont à la pêche aux voix de leurs propres victimes politiques. Au dessus, ils ont Macron. Et Macron, il obéit aux capitalistes »
C.G.
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