Romain Brossard (LO) : « La première insécurité, c’est l’insécurité sociale »11/03/20202020Presse/medias/articlepresse/images/2020/03/R._Brossard.jpg.420x236_q85_box-0%2C96%2C235%2C228_crop_detail.jpg

Article de presse

Loire | Élections municipales Saint-Étienne : ce que proposent les candidats pour la sécurité

Romain Brossard (LO) : « La première insécurité, c’est l’insécurité sociale »

Illustration - Romain Brossard (LO) : « La première insécurité, c’est l’insécurité sociale »

Romain Brossard (LO) : « Comme à chaque élection, la “sécurité” est remise partout au centre de la campagne par des politiciens de gauche et de droite, mêlant vrais problèmes et promesses démagogiques : police municipale, d’ailleurs bien plus présente au centre-ville que dans les quartiers populaires, vidéosurveillance… ne manque que le projet ahurissant de micros dans les rues un temps envisagé par le maire !

Les différents candidats se servent du sentiment d’insécurité pour se faire élire en jouant avec les peurs. C’est pour eux une façon de détourner, à peu de frais, la colère et essayer de faire oublier, au passage, que les hommes de gouvernement et les patrons qu’ils servent constituent un “sacré modèle” pour la jeunesse tant décriée. Carlos Goshn a ainsi pu échapper à la justice grâce à son argent et ses relations, et il a été défendu par les politiciens de tous bords.

La petite délinquance ou les incivilités empoisonnent souvent la vie des habitants. Mais ce qui nourrit la situation actuelle, c’est la crise économique et sociale, face à laquelle les politiciens ne veulent rien faire. La première insécurité, c’est l’insécurité sociale : l’insécurité au travail, l’insécurité de l’emploi, du chômage, de la misère, des fins de mois difficiles et de pas pouvoir se loger, se nourrir, se soigner correctement.

Alors, pour vraiment lutter contre la délinquance et les incivilités, il faut s’attaquer à la racine du mal, c’est-à-dire au chômage et aux inégalités. Et, pour rompre avec le chacun pour soi, il faut une solidarité active entre les habitants des quartiers populaires. Il faut le renouveau du mouvement ouvrier et de ses combats collectifs pour changer la société. »

Droits de reproduction et de diffusion réservés © Le Progrès

 Lire l'article en ligne >
Partager