Une liste pour représenter le « camp des travailleurs »28/02/20202020Presse/medias/articlepresse/images/2020/02/Capture_1.JPG.420x236_q85_box-0%2C70%2C942%2C600_crop_detail.jpg

Article de presse

Valence | Municipales

Une liste pour représenter le « camp des travailleurs »

Illustration - Une liste pour représenter le « camp des travailleurs »

Lutte ouvrière présentera une liste aux élections municipales valentinoises, une première pour le parti.

Elle est la seule femme tête de liste de ces élections municipales à Valence. Sixième candidat à se présenter, Adèle Kopff représentera Lutte ouvrière et « le camp des travailleurs ».

Elle a été la dernière à se présenter dans la campagne. Adèle Kopff, 41 ans, professeur de mathématiques à Villeurbanne, seule femme tête de liste à Valence, représentera le parti Lutte ouvrière pour les élections municipales.

Elle l’admet elle-même : constituer la liste Faire entendre le camp des travailleurs n’a pas été simple. « On a mis du temps à tout finaliser. Dans les quartiers ouvriers, beaucoup sont déçus de la politique et il a fallu les convaincre » explique-t-elle. Adèle Kopff savoure donc un premier succès, celui de présenter une liste Lutte ouvrière, « une première pour les municipales à Valence », note-t-elle.

Cette liste, « pas du tout constituée de notables, reflète le monde du travail avec des ouvriers, des enseignants, des auxiliaires de vie mais aussi des mères au foyer. Tous ceux qui arrivent de moins en moins à vivre de leur salaire, pension ou allocation », précise Adèle Kopff.

  • Une liste sans programme pour la ville

La candidate arrive néanmoins sans proposition pour gérer la ville. Et elle l’assume. Sa liste n’a pas pour ambition d’administrer Valence. « Il faut être réaliste, pour que Lutte ouvrière gagne une mairie, il faudrait qu’il y ait un rapport de force différent entre le capital et les travailleurs », dit-elle. Cette dernière ne veut donc pas « faire de belles promesses comme les autres candidats ».

Elle aimerait, en revanche, si elle obtient un ou des sièges de conseillers municipaux, être « le relais des revendications des travailleurs, des points d’appui en mairie, laquelle pourrait, par exemple, prêter des locaux afin que les travailleurs puissent se réunir, s’organiser », dit-elle en faisant référence au mouvement national contre les retraites, que Lutte ouvrière soutient.

  • Être la voix des travailleurs

Surtout, Adèle Kopff souhaite, par sa candidature, « faire entendre la voix des travailleurs ». Et d’expliquer que « la gauche continue de faire croire que c’est en votant à gauche que votre vie sera meilleure. Mais tous les partis, tous, lorsqu’ils sont au pouvoir font la politique que réclame le patronat, la bourgeoisie. Or les riches ne veulent payer pour plus rien du tout. Ils ne veulent plus payer pour les retraites, la santé, l’éducation, etc ».

Pour la candidate, ce sont aux travailleurs de s’organiser et de se battre « pour arracher de meilleurs moyens pour vivre ». Des travailleurs qui, elle l’espère, se déplaceront jusqu’aux urnes le 15 mars en votant. « Ça vaut le coup d’aller exprimer sa colère », conclut-elle.

  • Réunion publique

Jeudi 5 mars à 19 heures - Maison de la vie associative - 74 route de Montélier

 

 

 

 

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