Plusieurs tracés de la future Ligne à Grande Vitesse (LGV) qui doit doubler la liaison TGV Paris-Lyon sont en discussion.

Seulement le budget est annoncé serré et aucun des tracés en discussion ne dessert par exemple directement Clermont-Ferrand !

Alors, si l'on ne voit pas encore arriver La Ligne à Grande Vitesse, on voit au moins courrir les élus qui essayent de tirer la ligne à eux.

Par contre, aucun ne dénonce l'augmentation des tarifs que l'on subira. Le sort des pauvres n'est pas Leur Grande Volonté.

Le tragique accident à un passage à niveau dans le Rhône, qui a fait 4 morts dont 3 enfants, rappelle combien les passages à niveau sont dangereux. Dans la région Auvergne, on en compte encore plusieurs centaines, dont certains sans aucune barrière !

L'un d'eux, entre Cournon et Le Cendre dans le Puy-de-Dôme, voit passer chaque jour environ 10 000 voitures et 500 poids lourds. Réseau Ferré de France n'ignore pas le problème, puisque des travaux étaient annoncés pour supprimer ce passage à l'automne 2011.

Seulement, pour les autorités, la sécurité n'est pas une priorité, puisque fin 2011, le passage à niveau est inchangé et les travaux sont repoussés... à 2014 !

Depuis plus d'une semaine, tous les salariés en production de l'usine Jacquet Brossard de Saint-Beauzire sont en grève pour réclamer 300 euros d'augmentation générale, une revalorisation des heures de nuit et le retour au système d'ancienneté aux pourcentages.

La direction ne propose que des miettes. Quand on sait qu'un salarié ne touche que 1 350 € au bout de 10 ans d'ancienneté, on voit bien que le compte n'y est pas.

Face à l'arrêt de l'usine, quelques cadres ont tenté de relancer une chaîne de production : cela a tourné au désastre.

Voilà qui ne peut qu'encourager les grévistes à poursuivre leur légitime lutte.

Le préfet de région François Lamy se félicite de l'engagement « massif  » de l'Etat, auprès des entreprises, au « service de la compétitivité, de l'emploi, du soutien à l'investissement, à la recherche et au progrès technologique  » : plus de 1,2 milliards d'aide aux sociétés auvergnates.

Avec cette somme, on pourrait payer 30 000 salariés à 1 700 €, charges comprises.

Pendant ce temps le nombre de personnes contraintes d'aller aux Restos du cœur a encore progressé de 10 % cette année.

Entre les travailleurs et le patronat, le représentant de l'Etat, sans surprise, a choisi son camp depuis longtemps.

Plus de 70 salariés de la pépinière Delbard à Malicorne près de Commentry, en dépôt de bilan, se sont retrouvés devant le tribunal de commerce vendredi dernier. Ils sont inquiets pour leur emploi et le paiement des salaires pour les mois à venir. Le tribunal et la direction, présente en force, n'ont en rien levé ces inquiétudes.

L'actuel patron de ces pépinières, la famille Torck, fait partie des grosses fortunes françaises. Et ce qu'ont produit les salariés des pépinières Delbard n'est pas pour rien dans sa fortune qui a augmenté de 80 millions.

Rien qu'avec ce « plus », il y aurait de quoi payer tous les salariés et saisonniers de la pépinière.