La Poste Saint-Eloi à Clermont-Ferrand

Quand le modernisme cache les réductions d'effectifs

Brève
26/04/2022

Fermé depuis la mi-janvier, le bureau central de la Poste Saint-Eloi va rouvrir ses portes le 27 avril. Situé en plein centre de Clermont-Ferrand, le bureau rénové est bourré d'automates et de machines digitales. Et, en plus, à partir du mois de mai, entrera en fonction une salle dédiée à l'examen du code du permis de conduire. Il y aura à sa réouverture des agents chargés de guider les usagers qui ne sont pas familiers de l'électronique et du numérique. Mais combien d'agents et pour combien de temps : la Poste ne le dit pas.

Elle est muette sur la réduction des effectifs opérée. Il y avait 310 000 postiers en 2004, leur nombre s'est réduit à 245 000 en 2021.

Pourboires

La paie ne doit pas être aléatoire

Brève
26/04/2022

Au café et chez le coiffeur, le pourboire tendrait à disparaître. L'usage des tickets-restaurants et des cartes bancaires pousse à cette suppression.

Les salariés de la coiffure ou de la restauration savent qu'ils ne peuvent pas compter sur des pourboires pour arrondir leur paie. Ce qu’il leur faut, comme à tous les salariés, c’est un véritable salaire d’au moins 2 000 € net par mois.

Et c'est tant mieux. Le pourboire n'est pas un complément de salaire. La paie des salariés ne doit pas dépendre de la charité, de l'humeur des clients ou du temps qu'il fait.

Inflation

Augmenter les salaires et pensions

Brève
31/03/2022

Selon l'Insee, fin 2021, l'inflation a provoqué une hausse des prix mensuelle moyenne d'un peu plus de 40 euros par ménage, dont 20 rien que pour les carburants. Ces chiffres varient fortement selon qu'on habite en zone de ville ou à la campagne. Ainsi, par an, le coût moyen du carburant va de 650 euros en ville à 1 500 euros à la campagne !

Même en ne prenant en compte que la hausse moyenne des prix, aucun salarié n'a touché 40 euros de plus chaque mois sur sa paie ou sa pension. Puisque tout augmente, paies, pensions ou allocations doivent aussi suivre. Il faut imposer l'échelle mobile des salaires, des retraites et des allocations.

Grève des éboueurs – Saint-Étienne Métropole

« Quand les éboueurs font grève, les orduriers sont indignés » (Jacques Prévert)

Brève
30/03/2022

Depuis mardi 29 mars, les éboueurs de Saint-Étienne Métropole sont en grève. Pas un camion ne sort, et ça commence déjà à se voir dans les rues. Le ras-le-bol a explosé sur des contraintes supplémentaires qu'on veut leur imposer, comme le port d'un casque, inutile, lourd et inconfortable, qui empêchera de mettre un bonnet l'hiver ou une casquette l'été. Ils aussi réclament des hausses de salaire et la prime, que Macron avait promise et que le président de Saint-Étienne Métropole refuse de donner.

Les éboueurs sont déterminés à tenir le temps qu'il faut, comme en 2016 où ils avaient gagné après dix jours de grève. Le salaire et du respect : autant de revendications qui peuvent parler à d'autres travailleurs, de la mairie ou d'ailleurs.

Passages à niveau

A supprimer d'urgence "quoiqu'il en coûte"

Brève
20/03/2022

Mercredi 16 mars, le train du soir reliant Paris à Clermont-Ferrand a percuté une voiture au passage à niveau de Tracy-sur-Loire (Nièvre). Vendredi au matin, un nouvel accident s'est produit entre une voiture et un train à Thuret (63) sur la ligne allant de Clermont-Ferrand à Paris.

Tous les passages à niveau sont dangereux et bien trop souvent mortels. Il y a ainsi plus de 15 000 passages à niveau dans le pays et plus de 1 500 dans la Région Auvergne-Rhône-Alpes. Mais pour les dirigeants à la SNCF et au gouvernement leur suppression n'est pas à programmer d'urgence "quoiqu'il en coûte".

Sans doute que la sécurité n’est pas assez rentable…