Usine PSA de Sochaux

Débrayages record… pour les salaires !

Brève
02/10/2022

Assemblée de grèvistes PSA Sochaux

Le groupe Stellantis (PSA, FIAT, CHRYSLER) a engrangé 8 milliards de profits au premier semestre 2022 soit 34% de plus qu’au premier semestre 2021.

A Sochaux, comme dans les autres usines, la flambée des prix et l’inflation préoccupent, fait discuter les travailleurs pour qui, vu le niveau des salaires, il est de plus en plus difficile de s’en sortir.

Alors le 27 septembre 2022, quand la direction PSA a prétendu aborder la question du pouvoir d’achat en n’annonçant qu’une prime de 1000 euros, sous conditions, et rien sur les salaires, pour beaucoup, cela ne faisait pas le compte.

Le 28 septembre, à l’appel de tous les syndicats, ce qui est rare, plus de 1100 travailleurs de Sochaux et Belchamp ont fait grève une heure, ce qui ne s’était pas vu depuis bien des années !

Les grévistes, dont certains ont fait grève pour la première fois, réclament l’augmentation des salaires et pour l’arracher, la lutte devra s’amplifier à Sochaux et dans toutes les autres usines !

Camaïeu

Licencier pour s’enrichir toujours plus

Brève
02/10/2022

Mercredi 28 septembre, le tribunal de commerce de Lille a annoncé la liquidation judiciaire de la chaîne de vêtements Camaïeu, supprimant 2 600 emplois. .

Plusieurs boutiques sont présentes en Franche-Comté, dans le Doubs à Besançon, Montbéliard et Pontarlier ; une à Belfort, une à Dole, une à Lons-Le-Saunier ; ainsi que deux en Haute-Saône à Pusey et Vesoul.

Elles ont fermé définitivement leurs portes le samedi 01 Octobre. Les plusieurs dizaines de salariés qui travaillent dans ces boutiques ne savent pas ce qu’ils vont devenir. Les clients ont tenus nombreux à marquer leur solidarité.

Le propriétaire du groupe, présent dans l'immobilier et l'hôtellerie de luxe, a organisé la faillite de Camaïeu en ne payant plus les loyers, parfois les fournisseurs. Pour des bourgeois comme Ohayon, 104ème fortune française avec 1,1 milliard d'euros, la vie de milliers de travailleurs ne compte pour rien.

Jusqu'à la révolte !

Pontarlier

Les travailleurs de l'ephad manifestent

Brève
24/09/2022

Jeudi 22 septembre, une cinquantaine de travailleurs de l'ephad de Pontarlier ont manifesté dans le cadre d'une journée nationale d'action à l'appel de la CGT. Accompagnés de résidents solidaires sur leur fauteuil, la manifestation s'est fait remarquer dans la zone commerciale près de l'Hyper U. 

Bien avant la pandémie, les soignants ont alerté sur le manque de personnel qui s'est encore aggravé. Le gouvernement avait accordé une prime "Grand âge" de 100 € en 2020, mais elle n'a pas été réévaluée depuis alors que les prix augmentent. Les manifestants ont voulu dire leur colère sur les bas salaires et le manque de personnel.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Fonderie Eurocast- GMD (Delle)

Une bonne grève efficace pour se faire respecter

Brève
16/09/2022

Réunis dès 4h30, lundi à la prise de poste, tous les ouvriers de l’équipe du matin, décident de se mettre en grève, rejoints par ceux de journée, d’après-midi puis de nuit, à la quasi-unanimité. 90% du personnel y compris les techniciens et employés des bureaux en ont plus que ras-le-bol ; ils exigent le départ de leur directeur.

L’idée de la grève était dans tous les esprits depuis quelque temps, renforcée à la reprise des congés avec encore la démission d’une dizaine de professionnels, poussés à bout par ce directeur.

Dès son arrivée , il y a quatre ans, il n’a eu de cesse de vouloir régner par la peur, à coups de brimades, sanctions, licenciements pour fautes inventées, de malades , affichant un mépris insultant, Bien accompagné par une jeune DRH zélée , qui elle aussi vient de démissionner !

Sa ligne, en réalité celle des dirigeants de GMD, sous-traitant de l’automobile : faire fondre les effectifs – ils sont passés de 139 à 106 – et presser le citron au maximum.

La production, prévue en flux tendu commandée par les constructeurs automobiles principalement PSA Stellantis, est cette fois complètement à l’arrêt.Les grévistes ont décidé de leurs horaires pour se retrouver tous ensemble de 7h00 à 15h00. Dès le premier jour, bien sûr, des cadres dirigeants du groupe ont vite rappliqué pour tenter d'éteindre l'incendie. En proposant d’envoyer le directeur… en formation au management ! Et pas à un mensonge près, ils ont dit ausssi ne pas être au courant de ses agissements , alors que tous « les indicateurs de l’usine sont au vert » dont le principal : l’usine fait des bénéfices.

A partir de là, les travailleurs ne veulent plus discuter d’autre chose que du départ du directeur ; ils sont en grève « illimitée » ; ils ne veulent plus se laisser endormir comme après la grève précédente pour les salaires, où ils demandaient déjà son départ , avec comme résultat une enquête RPS (sur les risques psycho-sociaux) diligentée par l’Inspection du Travail qui n’avait fait que « calmer » son jeu un ou deux mois.

Après trois jours de réflexions, de manœuvres, l’impossibilté de remettre en marche four et machine de fonderie et d’entamer la détermination des grévistes, cet "énergumène" est venu lui-même annoncer sa démission posée et acceptée par sa hiérarchie, avec tout de même un préavis de trois mois.

Les travailleurs obtiennent ce qu’ils veulent, mais, méfiants, ils ont décidé de ne pas reprendre le travail pour autant et d’utiliser ce vendredi prévu jour de RTT, pour demander que durant le temps de son préavis, ce futur ex-directeur honni n’aie aucun pouvoir disciplinaire quelconque sur les travailleurs de l'usine, et puis aussi le paiement des 4 jours de grève. La lutte collective n’est pas finie.

Mairie de Belfort

Rentrée combative pour les ATSEM

Brève
05/09/2022

Comme un peu partout, les ATSEM de la mairie de Belfort étaient en grève aujourd'hui. Elles dénoncent la précarité, le temps de travail à rallonge, les salaires qui ne suivent pas les prix, le manque de moyen et la dégradation des conditions de travail.

Plusieurs dizaines d'entre elles se sont rassemblées devant la mairie pour faire entendre leurs revendications plus que légitimes et qui concernent l'ensemble du monde du travail.

Une rentrée combative pour les ATSEM qui montre la voie à suivre.