Montbéliard

La santé entre les mains des capitalistes : une aberration.

Brève
23/01/2016

Le matériel de l'ec-clinique des Portes du Jura, bradé aux enchères, n'est pas encore emballé que déjà une réunion entre représentants de l'Etat, ARS, élus locaux et le groupe Drancy, a eu lieu en vue de la construction... d'une nouvelle clinique !

Et tous, après avoir accepté la fermeture de l'hôpital de Montbéliard, de regretter l'absence d'une offre de soins de proximité, et de se précipiter pour mettre à disposition des terrains, propriétés de l'Agglomération, de PMA ou de la ville de Montbéliard, voire offrir des aides pour investir dans le bâti.

Fermer une clinique dont les blocs opératoires avaient été remis aux normes récemment, la vider de son matériel, offrir des ponts d'or à un groupe privé pour en construire une autre à quelques kilomètres, c'est un gâchis qu'approuvent des deux mains élus de gauche et de droite.

Alstom-General Electric

Une règle qui s’applique sans exception

Brève
22/01/2016

A Levallois, dans la région parisienne, plusieurs centaines de salariés ex-Alstom ont manifesté jeudi 21 janvier contre les 830 suppressions d’emplois prévues en France par General Electric, faisant partie d’un plan de 6500 en Europe.

Côté gouvernement, Macron, qui avait juré « zéro licenciements » au moment où GE avait reçu l’autorisation de racheter Alstom Energie, considère que les 434 licenciements annoncés à Levallois, soit la moitié de l’effectif, les 313 à Massy où des secteurs vont fermer, tout cela est « marginal », « Cette réorganisation se fait dans les règles dans la mesure où General Electric s’est engagée à créer 1000 emplois nets… ».

Foi de patron ! Et combien d’autres licenciements dans les tuyaux ? De toute manière, la règle du gouvernement est d’obéir à ce grand patronat licencieur.

Bethoncourt

Les banques font payer la crise aux communes

Brève
20/01/2016

La commune de Bethoncourt, comme 3500 autres collectivités, doit encore subir les conséquences d'un emprunt toxique qu'elle avait contracté auprès de la banque Dexia, la banque des collectivités qui ler a fourgué des prêts pourris, laissant aux Etats le soin d'éponger les milliards d'euros engloutis dans la spéculation.

En 2007, la commune avait emprunté 3,3 millions d'euros. L'envolée du cours du franc suisse a porté les taux d'intérêts variables à 10 puis 14% ! Un premier jugement avait permis à la commune d'obtenir l'annulation de son prêt, mais en 2015 une décision du TGI de Nanterre sauve la mise pour les banquiers. La commune de Bethoncourt a dû accepter de renégocier son emprunt à un taux de 3,25% contre  une aide de l'Etat de 173 000 euros, soit envrion la moitié de ses échéances annuelles, pendant 14 ans.

Une justice toute entière dévouée aux intérêts des banquiers, et qui pour cela réduit les collectivités à diminuer les investissements, et l'Etat à mettre la main à la poche.

CPAM – Belfort

Le trou s’agrandit… pour le personnel et le public

Brève
19/01/2016

Du 18 au 22 janvier, l’accueil de l’Assurance Maladie à Belfort est fermé au public tous les après-midis et complètement le jeudi. Bonjour l’attente… si on n’a pas rebroussé chemin.

En 10 ans, les employés de la CPAM sont passés de 175 à 115. Tous les ans, des postes sont supprimés. Réduire de moitié les horaires d’accueil, c’est la solution, bien dans l’air du temps, qui a été trouvée par la Direction pour que les employés débordés par tout ce qu’ils ont à traiter rattrapent en partie le retard.

Et tant pis pour les usagers, les malades, les plus pauvres, tous ceux qui ne peuvent pas accéder à Internet ou avoir un contact par le numéro de téléphone 3646 et qui est surtaxé !

Sochaux

Chômage et pauvreté aux portes de l’usine

Brève
19/01/2016

La ville de Sochaux, 4 200 habitants, ville connue pour son usine de production de voitures Peugeot et pour son club de Football, le FC Sochaux Montbéliard, est aussi, et c’est moins connu, une des communes les plus pauvres de France.

Le chômage avoisine les 14%. Le quartier ouvrier « les Graviers », aux portes de l’usine, est à l’abandon, une partie de la misère s’y est concentrée. Ainsi, des générations de travailleurs qui ont trimé sur les chaines de production, qui ont fait la fortune de la famille Peugeot, fortune à l’abri dans les banques de la Suisse voisine de quelque dizaines de kilomètres, croupissent aujourd’hui sans travail et sans revenus décents.

Le chômage est un fléau, installé aux portes d’une usine qui reste une des plus grosses concentrations ouvrières, le rend encore plus insupportable. Mais il n'a rien d'une fatalité.