General Electric, Alstom

Complices pour des licenciements

Brève
13/01/2016

Lors de l’annonce de la reprise d’Alstom Energy par General Electric, tous les politiciens depuis le premier ministre ou Macron, ministre de l’industrie, aux politiciens locaux, droite ou gauche se sont vantés de voir là une bonne nouvelle pour l’emploi.

General Electric parlait de créer, on ne sait plus bien, 500 ou1000 emplois, en France. Mercredi 13 Janvier, la réalité de ces promesses vient d’être dévoilée. 10 000 suppressions de postes sont prévues dans le monde, dont 6 500 en Europe, 830 en France, 1 735 en Allemagne, 1305 en Suisse, 467 en Espagne, 250 en Italie etc.

Mais le gouvernement et les collectivités locales, surtout celles autour de Belfort, usine qui paraît-il n’est pas touchée, continueront à verser de l’argent à GE. Les actionnaires, que ce soient ceux de GE ou ceux d’Alstom continueront à s’engraisser. Non aux licenciements !

Doubs

Suppressions de poste aux impôts

Brève
12/01/2016

 

Le syndicat Sud-Solidaires des impôts et la CGT dénoncent un nouveau plan de suppressions de postes : après 123 ces 5 dernières années, 28 sont encore prévues en 2016 pour le Doubs.

La direction des impôts supprime notamment un poste entièrement consacré à la lutte contre la fraude fiscale. Pour les mêmes raisons d’économie, les services fiscaux contrôle seulement 20 % des factures des communes et de leurs regroupements contre 100 % auparavant. Seules celles supérieures à 60 000 € sont encore vérifiées.

Ce qui laisse encore une belle marge pour les tricheries ! A croire que des patrons du bâtiment et des travaux publics et des élus véreux n’ont jamais été mêlés à des malversations et fraudes diverses ces trente dernières années !

Les magouilleurs peuvent dormir sur leurs deux oreilles : Hollande, « l’ennemi de la finance », veille… à supprimer des postes ! 

Clinique de Montbéliard

La santé entre les mains des capitalistes : un immense gâchis

Brève
12/01/2016

 

La clinique de Montbéliard, mise en liquidation judiciaire à l’automne, a fermé. Après le licenciement du personnel, c'est le matériel qui est mis en vente aux enchères et le bâtiment suivra.  

Le personnel licencié espère l’ouverture d’un pôle médical privé à Montbéliard. Mais quel pont d’or faudra-t-il encore que l’Agence Régionale de Santé et les collectivités locales versent pour attirer de nouveaux requins du secteur de la santé ?

Ce gâchis a lieu parce que les propriétaires de la clinique et les éventuels repreneurs n’ont eu comme seul souci que de soigner leurs intérêts financiers.

Dans l’intérêt du personnel et de la population qui a besoin de ces services de soins, l’Etat pourrait obliger ses propriétaires à maintenir la clinique en fonctionnement et interdire les licenciements. L’Etat ne se prive pas de réquisitionner personnels et services sanitaires dans certaines circonstances.

Il faut empêcher de nuire ceux qui se servent de la sécurité sociale pour s’enrichir et ferment la porte dès qu’il n’y a plus assez de profits à faire. 

Montbéliard

Un film à ne pas manquer.

Brève
11/01/2016

Dimanche 17 janvier, à 18h, le cinéma le Colisée à Montbéliard projettera le film « Comme des lions » de Françoise Davisse.

Ce film retrace les quatre mois de lutte de plusieurs centaines d’ouvriers de PSA Aulnay. Ils ont réagi à l’annonce, après des mois de mensonges et de dénégations de la direction, de la fermeture de leur usine.

Ces ouvriers n’ont certes pas pu empêcher la fermeture, il aurait fallu pour cela une lutte de plus grande ampleur. Mais ils ont relevé la tête et peuvent en être fiers.

Le film sera suivi d’un débat en présence de militants ouvriers qui ont participé à cette lutte

Plancher-Bas (Haute-Saône)

Licenciements chez Chapuis

Brève
08/01/2016

L'entreprise Chapuis, située à Plancher-Bas en Haute-Saône va licencier 23 personnes sur les 68 que compte son effectif. Vingt à la production et trois administratifs.

Cette entreprise est un fournisseur des grandes surfaces de bricolage et la raison avancée est la perte d’un gros client, Leroy-Merlin.

Quelque soient les raisons invoquées, ce sont toujours les travailleurs qui paient par la perte de leurs emplois et qui vont rejoindre le flot grandissant de chômeurs.

C’est une catastrophe pour les intéressés, pour la commune et pour toute la société. Il est plus que temps d’interdire les licenciements et de partager le travail entre tous, sans perte de salaire.