Préparons la contre attaque

Dès le 19 Janvier, tous dans la rue

Brève
11/01/2023

Préparons la contre attaque

 

             Dès le 19 Janvier, tous dans la rue

 

                 Lutte Ouvrière

Grupo Antollin Besançon Temis

Une nouvelle usine... mais pas assez de places de parking !

Brève
30/12/2022


La nouvelle usine Gruppo Antolin à Besançon Temis

La nouvelle usine Grupo Antollin (éclairages intérieurs pour l'automobile) est bien visible le long de la rocade à Besançon Temis. Le déménagement a commencé entre les huit bâtiments situés à Besançon et à Thise et les nouveaux locaux d'un seul tenant à Temis. Les premières lignes de fabrication fonctionnent déjà.

Cette usine est la plus importante en taille comme en nombre d'emplois de la zone Temis. La Région Bourgogne Franche-Comté et Grand Besançon Métropole ont accordé pour 1,5 millions d'aides financières pour que l'entreprise reste à Besançon en louant des locaux tout neufs. Une bonne affaire pour ce groupe très bénéficiaire.

Les bâtiments sont très grands et les travailleurs marchent déjà beaucoup plus que dans les anciens ateliers. Par contre, pour 450 personnes à terme, il n'y a que 150 places de stationnement. Les salariés devront partager un grand parking déjà bien occupé par les voitures des étudiants des écoles voisines. La direction a évoqué la mise en place d'une navette depuis un parking plus éloigné mais sans vraiment s'en soucier. En tout cas, les travailleurs ont fait savoir qu'ils n'ont pas envie de venir plus tôt pour prendre une navette.

Patrons et collectivités réduisent la place des voitures dans les villes et veulent que les travailleurs se débrouillent : pas d'accord !

 

Grand Besançon Métropole

Si les entreprises et les collectivités veulent embaucher, elles doivent augmenter les salaires.

Brève
30/12/2022

A Besançon comme dans beaucoup de villes, des entreprises affichent des banderoles pour recruter et les patrons se plaignent de ne pas pouvoir embaucher. Bourgeois-découpage, Maty annoncent des postes. Ainsi Grand Besançon Métropole, qui a remplacé la collectivité du Grand Besançon, annonce 90 postes non pourvus. Des services sont en difficulté, de l’atelier mécanique au service des eaux en passant par le conservatoire et l’informatique.

Même si ce n’est pas la seule raison au manque de volontaires, avec des salaires d’embauche de technicien avec un BTS à 1400 € et qui plafonnent ensuite, il ne faut pas s’étonner que le Grand Besançon Métropole n’attire plus.

Juratri – Lons-le-Saunier

L’usine craque, les employés aussi !

Brève
29/12/2022

À l’entreprise Juratri de Lons-le-Saunier, dans le Jura, l’incinérateur à déchets a redémarré jeudi 1er décembre.

Les travaux avaient été mis en route après l’explosion d’un obus enfourné avec les déchets en novembre 2021.

Le personnel n’était pas au courant. Il y avait bien eu des dysfonctionnements et des arrêts entre novembre 2021 et mai 2022, mais personne ne se doutait de ce qui s’était passé. C’est dans le journal local qu’ils ont appris, six mois après l’explosion, qu’elle avait été causée par un obus, entraînant les pannes. Ce serait la découverte d’une grosse fissure dans une poutre soutenant le four qui aurait décidé la direction à finalement l’arrêter. Il était temps que le four soit réparé, car il assure 60 % du réseau de chaleur urbain, et le début du mois de décembre a été glacial.

Quant aux conditions de travail, elles se sont dégradées depuis que Veolia a racheté le site il y a trois ans. L’usine traite les ordures de toujours plus de communes, avec le même personnel qui n’arrive plus à suivre. Les machines non plus d’ailleurs : un moteur entraînant un tapis roulant a récemment explosé, et ledit tapis s’est déchiré ; une machine qui trie le métal a pris feu, heureusement vite maîtrisé.

Correspondant LO

Article du journal Lutte Ouvrière N°2839

 

General Electric Belfort

Un coin du voile peut-il être levé ?

Brève
21/12/2022

Le 15 Décembre dernier, l’usine de General Electric de Belfort a fait l’objet d’une perquisition par la police. En effet, ces perquisitions ont été diligentées dans le cadre d'une enquête préliminaire pour blanchiment aggravé de fraude fiscale aggravée, suite à un soupçon d’évasion des profits vers la Suisse ou le Delaware.

C’est un secret de polichinelle, l’évasion fiscale est pratiquée par tous les grands groupes internationaux sous le nom plus vertueux d’optimisation fiscale.

On verra ce qui ressortira de l’enquête dans plusieurs mois ou années, si toutefois il en sort quelque chose.

C’est la règle du capitalisme de privilégier les possédants et les actionnaires. Tant que cette règle existera, rien ne changera.