FPT Bourbon-Lancy

Débrayages pour les salaires

Brève
25/11/2022

L’usine FPT (Fiat Powertrain Technologies) à Bourbon-Lancy (Saône-et-Loire) est une des plus grosses entreprises de Bourgogne avec 1 200 salariés qui y fabriquent des moteurs pour les camions Iveco.

Lundi 14 novembre a démarré un mouvement de débrayages, initié par la CGT et Sud et rejoint par FO le mercredi, mais pas par le SNI, le syndicat patronal. 400 ouvriers sur les 1200 l’ont suivi. Les syndicats réclament une augmentation du salaire de base pour faire face à l’inflation. Ils demandent 250 € par mois pour les ouvriers et un peu moins pour les cadres, afin de réduire les écarts de salaires.

Pour l’instant, aucun accord n’a été trouvé et les débrayages, deux heures par poste, se poursuivent.

Solvay Tavaux (Jura )

La pollution ça rapporte gros

Brève
11/11/2022

La préfecture du Jura a pris un arrêté demandant à l’usine de Solvay Tavaux de se mettre aux normes antipollution : en effet, des rejets de matières chimiques et biologiques dans l’eau 8 fois supérieurs au seuil autorisé y ont été constatés au mois de juin !

Un des sites les plus polluants de France, l'usine Solvay à Tavaux pourrait bénéficier d'aides de l'Etat pour réduire encore ses émissions de gaz à effet de serre

Le président de la République a réuni le 8 novembre à l'Elysée les dirigeants des entreprises les plus polluantes de France. Parmi elles, l'une se situe en Franche-Comté, Solvay à Tavaux (Jura). Macron a promis au total 10 milliards d’euros d'aides si ces industriels doublent leurs efforts en matière de réduction d'émission de dioxyde de carbone.

Le gouvernement n’est jamais à court d’arguments pseudo-écolos pour remplir toujours davantage encore les caisses du patronat.

HNFC (Hopital Nord Franche-Comté) Trévenans

Plan blanc et manque de lits

Brève
09/11/2022

La direction de l'HNFC (Hopital Nord Franche-Comté) a activé a nouveau le plan blanc, seulement 5 mois après la fin du dernier, à cause du manque de lits, de personnels et d'un flux de patients que le service des urgences n'arrive pas à encaisser.

Cette décision n'a rien d'étonnant. Ça fait depuis des années que cet hôpital, neuf et sous dimensionné par rapport aux besoins de la population, est régulièrement "en tension".

A cela se rajoute les fermetures progressives de lits, plus de 80 à ce jour, suite aux départs de nombreux soignants et le manque de médecins généralistes en ville.

Résultats des courses : le personnel court partout pour soigner du mieux qu'il peut et c'est des heures d'attente sur des brancards pour les patients en attente de lit d'hospitalisation.

De quoi avoir le virus de la rage.

Stellantis

Le patronat ne cèdera que sous la pression d'une puissante grève !

Brève
04/11/2022

Le groupe Stelantis a dévoilé son chiffre d’affaires du 3em trimestre 42 milliards d’euros soit une hausse de 29% par rapport au troisième trimestre 2021. C’est un des constructeurs automobiles les plus rentables du monde.

C’est du jamais vu, aussi des organisations syndicales sortent les mouchoirs et réclament une plus juste répartition des richesses.

La direction renvoie tout son beau monde aux négociations anticipées début décembre, ou sera attendu un geste.

Toute cette comédie, bien rodée vise à lanterner les travailleurs.

A eux de remettre les pendules à l’heure en engageant la lutte sociale, par la grève jusqu’à satisfaction pour des augmentations de salaire pour tous, pas de salaire inférieur a 2000 euros.

 

Besançon

fin de la grève à la clinique Saint-Vincent

Brève
01/11/2022

Une partie des employées de la clinique Saint-Vincent s’est mobilisée durant dix jours pour une augmentation de salaire de 250 €. Elles étaient 80 le premier jour et deux blocs sur seize fonctionnaient. La direction a accordé seulement une prime de 500 €.

Aides-soignantes et infirmières dénonçaient les bas salaires et elles se sont adressées aux visiteurs en exposant leurs feuilles de paie : une aide-soignante dépasse le SMIC seulement avec les primes.

Ce n’est pas la première fois que le personnel de cette clinique se mobilise. La clinique appartient au groupe Elsan, premier groupe de l’hospitalisation privée en France, contrôlé par le fonds d’investissement CVC Capital Partner. Ce groupe s’enrichit sur la santé : il a les moyens de payer.