Brève

REYDEL-Rougegoutte (Territoire de Belfort)

Coup de colère des intérimaires de Randstad

REYDEL-Rougegoutte (Territoire de Belfort) : Coup de colère des intérimaires de Randstad
Coup de colère des intérimaires de Randstad

L’usine SMRC (ex REYDEL), à Rougegoutte, compte plus de 600 travailleurs dont la moitié sont intérimaires et des planches de bord y sont produites pour PSA Sochaux.

Mardi 19 mars, une quarantaine d'intérimaires de l’agence Randstad n'ont pas pris leur poste. Ils ont débrayé pour réclamer la prime « Gilets jaunes » de 300 à 500 euros que l’agence d’intérim refuse de leur payer sous prétexte qu'elle ne pouvait la verser qu'aux salariés qui travaillaient le 31 décembre. Sauf que Randstad savait parfaitement qu’à cette date, l'usine SMRC était fermée en raison des congés de fin d'année.

Après les erreurs fréquentes sur leur paie, le non-paiement d’heures supplémentaires, des samedis travaillés et des primes de fin de mission, pour les intérimaires ce refus de leur payer cette prime a mis le feu aux poudres et les intérimaires de l’équipe d’après-midi ont voté à l'unanimité la poursuite du mouvement.

Le lendemain, mercredi 20 mars, les intérimaires ont repris le travail et reste à savoir si des discussions qui devaient avoir lieu avec le patron, l’après-midi, cette prime leur sera payée, ou pas.

VISTEON a été racheté par REYDEL il y a quelques années et racheté à nouveau en 2018 par un groupe indien appartenant à un fonds d’investissement. A chaque rachat, de grosses sommes d’argent ont été dépensées avec des suppressions d’emplois à la clef, et il n’y aurait pas d’argent pour des primes ?

Alors cette protestation des intérimaires, ça au moins, SMRC et Randstad, ne l’ont pas volée !

Dernière minute : Les intérimaires de Randstad, grace à leur coup de colère, ont obtenu une prime "Gilets jaunes" en moyenne d'une somme nette de 480 euros. Leur lutte a payé

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