Éducation : De la maternelle au lycée, même dégradation.14/02/20192019Brèves/medias/breve/images/2019/02/ecoles.png.420x236_q85_box-0%2C107%2C1140%2C748_crop_detail.png

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Éducation

De la maternelle au lycée, même dégradation.

Illustration - De la maternelle au lycée, même dégradation.

Le gouvernement, ministre de l’éducation en tête, a beau nous rebattre les oreilles avec sa soi-disant lutte contre l’échec scolaire, réforme du bac, scolarisation obligatoire dès l’âge de trois ans, dédoublement des classes de CP et de CE1…, dans la réalité les enseignants, les lycéens, les parents d’élèves constatent et dénoncent les conséquences catastrophiques de sa politique.

Dans les écoles du Jura, 13 postes d’enseignants seront supprimés à la rentrée, 12 en Haute-Saône, 2 dans le Territoire de Belfort. Comme dans de nombreuses autres villes, les parents d’élèves se sont mobilisés à Belleherbe, à Baume les Dames pour protester contre ces situations absurdes où 3 élèves « manquants » dans une école entraînent une suppression de poste et l’entassement des élèves dans des classes de 34 ou 35.

Dans les collèges et les lycées, même régime drastique : les dotations horaires, nombre d’heures d’enseignement allouées, viennent d’être connues pour la prochaine rentrée et dans de très nombreux établissements, elles sont en diminution, entraînant la disparition de sections, de spécialités. Les enseignants des lycées Ledoux, Condé, Pergaud à Besançon, Mandela à Audincourt, Aragon à Héricourt… s’organisent pour alerter contre cette dégradation des offres et des conditions d’enseignement.

Le principal objectif du gouvernement, c’est la suppression de 2 600 postes d’enseignants, et les occasions d’exprimer sa colère contre des économies faites sur le dos des jeunes et des enseignants doivent se multiplier.

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