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General Electric menteur comme tous les patrons

Belfort : General Electric menteur comme tous les patrons
General Electric menteur comme tous les patrons

Lors du rachat de la branche énergie d'Alstom en 2014, General Electric (GE) s'était engagé à créer 1 000 emplois nets en France d'ici fin 2018. Cette vente avait été avalisée par le ministre des finances d'alors, un certain Emmanuel Macron.

Sans surprise, la promesse ne sera pas tenue. GE affirme avoir créé 323 emplois en France, qui sont pour la plupart des emplois qui avaient été externalisés auparavant, et en a supprimé des milliers d’autres dans toute l'Europe, et même en France comme à Grenoble. Même si GE payait l'amende de 34 millions d'euros théoriquement prévue pour cette forfaiture - ce qui est improbable - c'est une goutte d'eau pour cette richissime multinationale.

Le ministre des Finances actuel Bruno Le Maire, qui a reçu le patron de GE John Flannery à Bercy, a "regretté" cette décision et demandé au groupe, de prendre "désormais toutes les dispositions nécessaires pour s'y conformer au mieux". De quoi faire trembler GE. Meslot, le maire de Belfort, qui a permis que la région, le département et les collectivités locales arrosent General Electric de subventions en faisant semblant de croire à sa promesse, se lamente aujourd’hui de possibles menaces sur l’emploi à Belfort.

Tous ces politiciens au service des patrons font semblants de s’être fait avoir, mais ce sont les travailleurs qui subissent une nouvelle attaque et seuls ils devront se mobiliser pour empêcher les mauvais coups de GE.

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