Nevers, centre 15 : Six mois après, les élus « découvrent » le problème20/09/20182018Brèves/medias/breve/images/2018/09/11.jpg.420x236_q85_box-0%2C62%2C657%2C431_crop_detail.jpg

Brève

Nevers, centre 15

Six mois après, les élus « découvrent » le problème

Illustration - Six mois après, les élus « découvrent » le problème

Le 19 septembre, plusieurs élus de la Nièvre dont le maire de Nevers alertaient la ministre de la Santé en urgence à propos de la fermeture du centre 15 du Samu prévue le 1er octobre. Ils découvraient tout à coup qu’il y avait un problème et exprimaient « leur refus et leurs inquiétudes ». Rien que ça ! En mars, à l’annonce de la fermeture du centre 15 de l’hôpital de Nevers et de son regroupement à Dijon, une pétition avait été signée par des milliers de personnes, une manifestation avait été organisée et le personnel du centre 15 de Nevers avait expliqué en détails tous les problèmes que cette fermeture impliquaient. A l’époque, les élus étaient d’accord avec l’ARS (Agence Régionale de Santé) qui voulaient faire des économies en regroupant tous les centres 15 de la Bourgogne à Dijon. Le maire de Nevers déclarait : « l'ARS nous a démontré que l'efficacité du centre 15 à Nevers n'était pas optimale. Le service sera le même à Dijon. Je veillerai au reclassement des personnels à Nevers. ». Il promettait même qu’en contrepartie, l’hôpital de Nevers serait doté d’un hélicoptère. Sauf que le ministre de l’intérieur, Collomb démentait très vite et d’hélicoptère, il n’y en aura pas ! Et tout d’un coup, voilà que les parlementaires découvraient qu’à Dijon, il n’y avait pas assez de médecins urgentistes, que le transfert du centre 15 allait provoquer une pression inquiétante sur le Samu 21, que l’expérimentation qui avait eu lieu en juin démontrait les difficultés très importantes du centre de Dijon à prendre en charge les patients nivernais. Les parlementaires nivernais découvrent l’eau tiède ! En mars, ils n’avaient qu’à venir écouter le personnel du centre 15 de Nevers et ils auraient eu les réponses. Mais voilà, venir écouter les permanenciers et les médecins urgentistes, c’est trop pour un parlementaire. Il vaut mieux sans tenir aux décisions des financiers de l’ARS qui ne pensent qu’à faire des économies sur la santé. Maintenant ils pleurent et alertent la ministre ! Larmes de crocodiles !

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