General Electric : A Taïwan, nouvelle victoire judiciaire d’ouvrières empoisonnées 08/11/20172017Brèves/medias/breve/images/2017/11/index_10.jpg.420x236_q85_box-0%2C14%2C275%2C169_crop_detail.jpg

Brève

General Electric

A Taïwan, nouvelle victoire judiciaire d’ouvrières empoisonnées

Illustration - A Taïwan, nouvelle victoire judiciaire d’ouvrières empoisonnées

À Taïwan, près de 1 500 cas de cancers, dont plus de 200 ayant entraîné des décès, ont été recensés parmi 80 000 ouvrières.

Les petites mains de l’électronique atteintes de cancer à Taiwan luttent depuis près de vingt ans contre les multinationales. RCA, Technicolor, Thomson et General Electric. Après une première décision favorable en avril 2015 dans le procès qui les opposait à leurs ex-employeurs, plusieurs centaines d’anciennes ouvrières des usines taïwanaises du fabriquant américain RCA ont de nouveau gagné en appel vendredi 27 octobre, élargissant la palette de produits toxiques pris en compte et le nombre de sociétés responsables. Et contrairement à 2015 GE a été reconnu responsable.

RCA avait été rachetée en 1986 par GE, puis cédée deux ans plus tard au groupe public français Thomson-CSF. Thomson a fermé en 1992 les usines de Taïwan, pour transférer la production en Chine. Puis le groupe a été démantelé et privatisé en 1999.

Cette condamnation de groupes comme Thomson ou General Electric est loin de donner satisfaction matérielle à toutes les ouvrières et ne leur rendra pas la santé qui leur a été volée. Mais elle est le résultat d’une longue lutte opiniâtre d’ouvrières qu n’ont pas baissé les bras.

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