Alstom-Belfort : Un an après la menace de fermeture13/09/20172017Brèves/medias/breve/images/2017/09/Capture_33.PNG.420x236_q85_box-0%2C58%2C763%2C488_crop_detail.png

Brève

Alstom-Belfort

Un an après la menace de fermeture

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Panneau Manifestation Alstom

Il y a juste un an, Alstom avait annoncé son intention de fermer l’usine de Belfort. 400 emplois étaient directement menacés, sous le prétexte d’un manque de commandes. Seulement quelques dizaines d’emplois dans la maintenance devaient rester.

Face à la mobilisation des travailleurs et à l’émotion de la population, à un moment où la campagne électorale démarrait, le gouvernement de Hollande est intervenu pour un plan de « sauvetage » du site.

Ce plan financé par l’État et la SNCF comprenait principalement des commandes négociées dans le secret avec Alstom. Sans aucune garantie du maintien de tous les emplois à Belfort, les travailleurs n’ont jamais été rassurés.

Un an après, alors que l’État et les collectivités locales ont financé une voie d’essais et passé des commandes, les suppressions d’emplois ont continué soit par la préretraite amiante, et la retraite non remplacée. Et en parallèle, c’est l’augmentation des cadences et le durcissement de la discipline pour travailler plus vite et augmenter la productivité, avec des salaires quasi bloqués.

Bilan : il reste aujourd’hui 380 travailleurs à l’effectif Alstom Belfort. C’est le dégraissage des emplois dans toutes les usines du groupe ; 150 à Ornans (Doubs) par exemple. Et toujours la même rengaine: le plan de charge est toujours insuffisant. Le même argument qu’il y a un an, à Belfort.

Il n’y a vraiment qu’une puissante mobilisation des travailleurs qui pourra les faire reculer !

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