TRW LONGVIC (Dijon - Côte d'Or) : lutte contre la fermeture de l’usine

Brève
02/04/2014

Jeudi 20 mars, les salariés de TRW, usine de 148 salariés spécialisée dans la fabrication de valves d'assistance pour les directions automobiles, se sont rendus à Bielsko, site polonais du groupe où leur production doit être délocalisée. Les ouvriers y retournaient après un premier passage en décembre dernier, lors duquel ils ont été choqués par les conditions de travail et les salaires misérables de leurs camarades polonais : 350 € par mois !

Cette visite a fait suite au premier anniversaire de l'annonce de la fermeture de leur usine. En utilisant toutes les procédures légales possibles, et en menaçant à plusieurs reprises leur Direction, les salariés ont déjà fait reculer de plusieurs mois la fermeture qui était initialement prévue en septembre 2013.

Cette fermeture fait partie d'un plan du trust pour concentrer sa production en Europe de l'Ouest, le site dijonnais étant considéré trop petit. TRW est un des équipementiers automobiles le plus rentable au monde : en 2012, le groupe réalisait plus de 16 milliards de dollars de chiffre d'affaires, et l'usine de Dijon dégageait 2 millions de bénéfices.

Les représentants des salariés ont insisté sur l'absurdité d'une telle fermeture : en effet, TRW aurait provisionné 20 millions d'euros pour cette fermeture (plan social, dégagement du site...).

Les salariés ont montré qu'ils étaient décidés à ne pas se laisser faire mais comme dans toutes les usines menacées de fermeture, les travailleurs payent aussi la politique des centrales syndicales qui refusent toute perspective d'ensemble en ne mettant pas à l'ordre du jour l'interdiction des licenciements.

SNCF Montbard

Brève
27/03/2014

Les locaux Service Électrique de Montbard sont vieux et dégradés. Un devis de 120.000 € pour les refaire vient d'être refusé : en effet, des locaux refaits à neuf en 2010 sont inemployés. Les armoires des vestiaires sont même encore sous plastique. En effet, l'équipe mobile pour laquelle ces locaux ont éé refaits, est tellement mobile qu'elle ne rentre jamais sur place !

Mais comme ce sont deux directeurs différents, un pour l'équipement Log, l'autre pour les territoriales, aucune décision n'est prise.

En attendant, l'équipe Voie vit dans les camions, et l'équipe Service Électrique dans des locaux insalubres.

SNCF Équipement Dijon

Brève
27/03/2014

Le chantier de dépose des caténaires pour les travaux du Tour en fosse du dépôt de Perrigny pose un problème : il se rajoute au plan de charge déjà plein à craquer.

Avec notre logique primaire et bassement matérialiste, on se dit que s'il y a trop de travail, il faut mettre en attente certains chantiers, et en finir d'autres. Mais du côté des cadres, leur logique n'a pas l'air d'être celle-là.

D'où vient la pression qui les oblige à raisonner comme ça ? On n'en sait trop rien. Mais on a de la peine pour eux...

CHU – Dijon

Brève
09/03/2014

À Champmaillot, en médecine gériatrique, après une épidémie de clostridium, l'Hygiène a annoncé qu'il fallait mettre tous les patients en isolement mais que le service restait ouvert : en effet, pour la Direction, ce serait « politiquement inacceptable » de fermer des lits.

Le personnel n'a pas accepté cette décision. Les nouveaux patients pouvaient être contaminés, sans que les agents puissent assumer tout un service en isolement.

Le personnel a dû tirer toutes les sonnettes d'alarme et maintenir la pression pour finir par obtenir de la Direction du personnel supplémentaire pour le week-end, et que le service soit fermé aux nouvelles entrées.

La bagarre qu'il a fallu mener pour faire respecter ces mesures d'hygiène élémentaires a été la plus grande surprise.

La Direction prend des décisions graves, qui engagent la santé des patients, en se basant uniquement sur des critères d'économies et de rentabilité. C'est cela qui est « politiquement inacceptable ». Le personnel lui a montré qu'il n'a pas l'intention de lâcher là-dessus.

Arcelor-Mittal – Le Creusot

Brève
09/03/2014

La presse creusotine en parle depuis quelque temps : Industeel a prévu d'embaucher 35 personnes. Ça serait « afin de conserver un service de qualité et répondre à un besoin croissant ».

Une aussi petite annonce est vraiment dérisoire en face des dizaines de vagues de licenciements massifs dont Mittal est responsable.

Autres temps, autres moeurs.