SNCF Montbard

Brève
27/03/2014

Les locaux Service Électrique de Montbard sont vieux et dégradés. Un devis de 120.000 € pour les refaire vient d'être refusé : en effet, des locaux refaits à neuf en 2010 sont inemployés. Les armoires des vestiaires sont même encore sous plastique. En effet, l'équipe mobile pour laquelle ces locaux ont éé refaits, est tellement mobile qu'elle ne rentre jamais sur place !

Mais comme ce sont deux directeurs différents, un pour l'équipement Log, l'autre pour les territoriales, aucune décision n'est prise.

En attendant, l'équipe Voie vit dans les camions, et l'équipe Service Électrique dans des locaux insalubres.

SNCF Équipement Dijon

Brève
27/03/2014

Le chantier de dépose des caténaires pour les travaux du Tour en fosse du dépôt de Perrigny pose un problème : il se rajoute au plan de charge déjà plein à craquer.

Avec notre logique primaire et bassement matérialiste, on se dit que s'il y a trop de travail, il faut mettre en attente certains chantiers, et en finir d'autres. Mais du côté des cadres, leur logique n'a pas l'air d'être celle-là.

D'où vient la pression qui les oblige à raisonner comme ça ? On n'en sait trop rien. Mais on a de la peine pour eux...

CHU – Dijon

Brève
09/03/2014

À Champmaillot, en médecine gériatrique, après une épidémie de clostridium, l'Hygiène a annoncé qu'il fallait mettre tous les patients en isolement mais que le service restait ouvert : en effet, pour la Direction, ce serait « politiquement inacceptable » de fermer des lits.

Le personnel n'a pas accepté cette décision. Les nouveaux patients pouvaient être contaminés, sans que les agents puissent assumer tout un service en isolement.

Le personnel a dû tirer toutes les sonnettes d'alarme et maintenir la pression pour finir par obtenir de la Direction du personnel supplémentaire pour le week-end, et que le service soit fermé aux nouvelles entrées.

La bagarre qu'il a fallu mener pour faire respecter ces mesures d'hygiène élémentaires a été la plus grande surprise.

La Direction prend des décisions graves, qui engagent la santé des patients, en se basant uniquement sur des critères d'économies et de rentabilité. C'est cela qui est « politiquement inacceptable ». Le personnel lui a montré qu'il n'a pas l'intention de lâcher là-dessus.

Arcelor-Mittal – Le Creusot

Brève
09/03/2014

La presse creusotine en parle depuis quelque temps : Industeel a prévu d'embaucher 35 personnes. Ça serait « afin de conserver un service de qualité et répondre à un besoin croissant ».

Une aussi petite annonce est vraiment dérisoire en face des dizaines de vagues de licenciements massifs dont Mittal est responsable.

Autres temps, autres moeurs.

Dijon

Grève à l’usine Parker

Brève
09/03/2014

L'usine Parker de Dijon (163 salariés), qui fabrique des servo-moteurs et des variateurs électroniques, est frappée par un plan de 81 licenciements, qui font partie d'un plan national de 225 licenciements qui touche aussi les sites d'Annemasse (Haute-Savoie) et de Contamine.

Les salariés ont fait grève du 13 au 19 février derniers, rejetant les propositions de la direction pour les indemnités de départ supra-légales qui oscillaient entre 5000 € et 28 000 € pour les plus anciens. Pris de colère à cette annonce, les salariés ont envahi les bureaux et ont voté la grève à la quasi-unanimité. Beaucoup de ces travailleurs, dont certains ne savent toujours pas s'ils seront licenciés, étaient dégoûtés par le mépris de la direction.

Parker, leader mondial dans son domaine, affiche 13 milliards de dollars de chiffre d'affaires et 950 millions de dollars de résultat pour 2013, dont 255 millions de dividendes versés aux actionnaires. Il a d'ailleurs provisionné 100 millions de dollars pour ce plan de restructuration européen, bien plus qu'il ne proposait.

Par leur grève, les salariés ont obtenu que les indemnités supra légales s'élèvent à 50 000 € pour ceux qui ont au moins 6 ans d'ancienneté, 30 000 € pour ceux qui ont entre 3 et 6 ans, et 10 000 € pour les autres. C'est loin des 50 000 € minimum réclamés par les salariés et ce n'est surtout pas grand chose dans le contexte actuel où beaucoup risquent de ne pas retrouver de travail.

Dans leur lutte, ces salariés, comme dans bien des usines qui licencient, doivent non seulement affronter la rapacité d'un grand groupe capitaliste, mais en plus ils sont affaiblis par la politique des centrales syndicales qui refusent catégoriquement tout mouvement d'ensemble pour interdire les licenciements. Sur le terrain cette collaboration des syndicats avec le gouvernement socialiste s'est traduite par « des groupes de travail » mis sur pied pour démontrer que la délocalisation des chaînes en Tchéquie est « une erreur de stratégie industrielle ». Heureusement que les salariés ne s'en sont pas tenus là, sinon ils n'auraient vraiment rien obtenu !